30e dimanche du temps ordinaire, année B

Jésus lui dit : « Va, ta foi t’a sauvé. » Aussitôt l’homme se mit à voir, et il suivait Jésus sur la route.
Samedi 16 octobre 2021

Jr 31, 7-9 Ps 125 He 5, 1-6 Mc 10, 46-52

  • Le dimanche 27 octobre 2024 iCal
    Semaine 21 à 30 : 30e dimanche du temps ordinaire, année B

« Jésus sortait de Jéricho avec ses disciples et une foule nombreuse.

Bartimée, un mendiant aveugle, était assis au bord de la route. Apprenant que c’était Jésus de Nazareth, il se mit à crier : « Jésus, fils de David, aie pitié de moi ! » Bar Timée est un gêneur pour la foule, il est dépendant des autres, il mendie, et il se met à crier ! Mais le plus grave handicap est de ne pas pouvoir accéder à la foi, soit à cause de barrières culturelles, soit à cause d’un manque d’éducation, soit à cause du contre-témoignage des croyants. Combien d’hommes, de femmes et de jeunes, sont là, au bord de la route, entendant passer ceux qui marchent avec Jésus, tendant la main pour un peu d’amitié, pour un regard. Pour Jésus, la présence de Bar Timée va être l’occasion de contester l’égoïsme de la foule, de chacun de nous. Le cri de cet homme manifeste sa misère, son enfermement, sa solitude, sa réclusion. Autour de lui s’est établi le silence ! On lui dit de se taire. Mais lui criait de plus belle : "Fils de David aie pitié de moi !" Deux cris se rejoignent, le cri de cet homme Bartimée et sa souffrance : « Aie pitié de moi ; » Le cri de Jésus, sa tendresse et sa miséricorde : « Allez le chercher. » Jésus vient à notre secours : Notre mission est de continuer de conduire à Jésus tous ceux qui crient pour que se continue son œuvre ! Par nous, aujourd’hui encore, Jésus entre en communication avec les souffrants et Il le sauve. Nous expérimentons ainsi le bonheur que Jésus met dans notre vie.

"Beaucoup de gens l’interpellaient vivement pour le faire taire, mais il criait de plus belle : « Fils de David, aie pitié de moi ! » Jésus s’arrête et dit : « Appelez-le. » On appelle donc l’aveugle, et on lui dit : « Confiance, lève-toi ; il t’appelle. » Jésus se comporte en éducateur, il éduque la foule à une charité active. Quant à l’aveugle, c’est sa foi qui va être éduquée. Jésus lui demande : « Que veux-tu que je fasse pour toi ? » Il faut que Jésus lui parle pour qu’il y ait communication entre eux. Jésus veut donner à cet homme la joie d’exprimer sa confiance : « Rabbûnī, mon maître, que je retrouve la vue ! » Nous entendons aujourd’hui des jeunes qui sont désarçonnés par les douleurs du monde, ils sont saisis dans leur cœur par la misère de tant de pauvres. Regardant agir la communauté, ces jeunes peuvent retrouver une espérance. Nous sommes attentifs à ces frères qui parcourent un long chemin d’exil : Un retour de l’hôpital psychiatrique, une sortie de la rue ! Quand un homme déracinés, exilés, revient enfin dans son village au bout de dix ans, il retrouve un sourire ! Dieu n’abandonne pas son peuple. Au cœur de la détresse résonne la Présence et le cri de Dieu : « Allez le chercher ! »

L’aveugle jeta son manteau, bondit et courut vers Jésus. Jésus lui dit : « Que veux-tu que je fasse pour toi ? — Rabbouni, que je voie. » Et Jésus lui dit : « Va, ta foi t’a sauvé. » Aussitôt l’homme se mit à voir, et il suivait Jésus sur la route. Jésus a donné au cœur de Bartimée un apaisement. C’est sa mission de redonner le bonheur à ses amis jusqu’aux extrémités du monde. Cet homme de l’Evangile, « nouveau disciple, » suit Jésus. Va- t-il oublier son passé quand un pauvre criera sur sa route ? Non, il ne peut pas ignorer son cri de détresse. Le cri de l’humanité monte vers nous des quatre coins du monde et nous voulons le faire remonter jusqu’à Jésus. Nous sommes chargés d’annoncer l’amour vivant que Dieu nous donne, les merveilles que Jésus réalise par nos vies et par nos communautés. Que je sache moi aussi reconnaître ta visite Seigneur Jésus, discerner les traces de ton amour, voir ta main qui m’invite. Que je voie par quel chemin rajeunir mon premier amour. Que je m’attache à tes pas pour te suivre sur la route en « glorifiant Dieu. »

Nous demandons la grâce d’être des instruments de paix qui amènent les pauvres à Jésus.

Vos témoignages

  • pierre 25 octobre 2021 11:46

    Il nous arrive d’avoir les yeux pas en face des trous.

    Cette locution exprime le trouble de notre vision quand elle est perturbée physiquement par la fatigue, une distraction, ou un souci qui détourne notre attention.

    Même les nuits sans lune et les jours de brouillard nous rappellent que l’on pas toujours une claire vision de la vie et des obstacles à éviter.

    Dans la bonne nouvelle de la guérison de l’aveugle Bartimé, il y a aussi une bonne nouvelle pour chacun de ceux qui ont fait la route de Jericho vers Jérusalem.

    Quelque soient nos infirmités physiques, psychiques, ou spirituelles, Jesus nous conduit tous au même accomplissement de Son Amour Divin.

    Là où la foule rejette l’indigent qui ne peut avancer avec elle, Jesus donne la Grâce de l’Esprit Saint qui re dynamise sa vie pour le conduire « au Royaume de Dieu ».

    Jérusalem, autrefois cité du Roi David, redevient avec Jesus-Christ le lieu où Dieu demeure pour toujours avec Son Peuple.

    Bartimé, abandonné sur le bord du chemin des hommes, appelé par Jesus en réponse à Son Cri d’Espérance, a retrouvé la vue du Roi de la Bienveillance pour tous, parmi une humanité qui marchait à la suite de Jesus, sur le chemin de la vie dans l’Esprit Saint

    Chemin pour toujours ouvert par Celui qui a proclamé dans l’Esprit Saint : Je Suis le Chemin, la Vérité et la Vie

  • Giorgina 23 octobre 2021 20:20

    Jésus vient toujours à notre aide. Bénis sois Tu Seigneur, car Tu viens nous sauver, maintenant !

  • Charles 23 octobre 2021 15:57

    Merci, cher Père

    Que Dieu vous bénisse

  • Sonia 28 octobre 2018 15:02

    Bonjour, par l’homélie de père Gilbert et par vos commentaires, nous pouvons constater que Notre Seigneur agit en nous. Voyez comme chacun se respecte, accepte l’autre avec ses différences et exprime cette Joie que Dieu nous donne de vivre tous ensembles comme des frères. Qu’y a-t-il de plus beau que de partager l’Amour du Seigneur et surtout de le vivre ? Merci à vous tous de croire en Jésus Notre Sauveur. Merci à vous Père Gilbert, comme d’habitude Le Seigneur vous donne cette Grâce de nous éclairer

    Bonne semaine à tous avec La Paix de Dieu

  • Philomène 28 octobre 2018 10:50

    Belle méditation, si profondément unie à l’ Esprit Saint qui anime l’ Église Universelle, une, sainte, apostolique et catholique.

  • Placide 27 octobre 2018 19:29

    J’aime cette approche simple et profondes qui touche les aspects existentiels de la vie. Je m’en inspire dans mes catecheses, merci père Gilbert, bonne continuation. Que le Seigneur bénisse votre ministère et le rende fécond !

  • 24 octobre 2015 21:10

    Je n’ai qu’un mot qui me vient : MAGNIFIQUE , c’est tellement émouvant et pourtant je ne suis pas catho, votre homélie me parle beaucoup. Merci pour tout Père.

    • J avoue, je le suis, ’catho’ mais je crois de plus en plus que Jésus est venu pour toute l’humanité, Il est si humble dans la manière qu’Il agit…’catho’ ou non, Jésus est venu nous révéler l’Amour Infini du Père, Il veut que nous y croyions, pour avoir sa Vie , sa Vie en abondance Allons-y alors, quels que soient nos croyances. J’aime aussi les homélies du Père Gilbert, tout en restant fidèle à son ministère dans l’Eglise Catholique, il fait transparaître cet Amour de Jésus pour chacun.

      • Bonjour, j’ai l’impression que ça gêne le fait que je dise que je ne suis pas catholique mais que je m’intéresse quand même un peu à la foi et surtout que je suis « fan » des homélies du P. Gilbert, je les trouve si belles et touchantes .. Alors je vous demande pardon si j’ai fait quelque chose de mal en commentant cette homélie où autre ..

        • je m’excuse, pardonnez-moi, je n’avais pas du tout cette intention-là et au contraire, je me réjouissais de vous lire, cela ne veut rien dire pour moi, la dénomination, mais ce qui compte c ’est de pouvoir rejoindre des frères et sœurs en humanité sachant qu’on a un Père Céleste qui nous aime plus qu’on pourrait l’imaginer ; j’aime lire les homélies du Père Gilbert car justement, il n ’y a ni jugement ni condamnation, je crois il veut juste situer l’humanité entière à sa juste place devant Dieu, nous sommes ses enfants tendrement chéris. Excusez-moi encore, et merci de votre commentaire. Vous êtes ma sœur, ou mon frère.

        • 30e dimanche du temps ordinaire, année B 25 octobre 2018 19:32, par Denise Simard

          Bonjour ! Je suis contente de voir que tu peux t’afficher, tel que tu es !

          Moi aussi, j’aime beaucoup les homélies du Père Gilbert. Chacun(e) retire les fruits dont il a besoin, n’est-ce pas ?… Merci pour ton commentaire !

          Amitiés XXX

      • 30e dimanche du temps ordinaire, année B 26 octobre 2015 08:22, par Hervé

        Merci, père Gilbert, de ces homélies quotidiennes annonçant jour après jour la Miséricorde aimante et infinie de Jesus. La bonne nouvelle s annonce jour après jour pour que nous nous en nourissions et en soyions les témoins dans l ocean de misere dont nous sommes aussi témoins. L Amour est vainqueur ! Rendons grâces. Merci père Gilbert de le redire encore et encore.

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