Lundi de la 23e semaine, année paire

« Jésus leur dit : Je vous le demande, qu’est–ce qui est permis le jour du sabbat ? Est–ce de faire du bien ou de faire du mal, de sauver une vie ou d’en causer la perte ? »
Dimanche 8 septembre 2024 — Dernier ajout dimanche 4 septembre 2022

1 Co 5, 1-8 Ps 5 Lc 6, 6-11

  • Le lundi 9 septembre 2024 iCal
    semaine 23 : Lundi de la 23e semaine, année paire

« Jésus était entré dans la synagogue et enseignait. Il y avait là un homme dont la main droite était paralysée. »

Jésus leur dit : Je vous le demande, qu’est–ce qui est permis le jour du sabbat ? Est–ce de faire du bien ou de faire du mal, de sauver une vie ou d’en causer la perte ?" Jésus est dans un combat qui régénère l’humanité pour la remettre dans la vie. Les scribes et les pharisiens l’observent pour voir s’il fera une guérison le jour du sabbat afin de trouver un motif de l’accuser. Jésus nous resitue devant notre propre vie, devant nos responsabilités, pour que nous fassions le bien. Il travaille inlassablement pour nous délivrer de la maladie, de la souffrance et de la mort. Jésus veut l’appui de ses frères pour libérer cet homme et que sa main redevienne normale. La mission de Jésus est d’ouvrir des portes, il est venu nous libérer, nous sortir de nos enfermements. Il montre que le jour du sabbat est libérateur du mal. Il permet à l’humanité de s’acheminer vers le repos qui devient une fête à laquelle elle aspire. Nous demandons la grâce de faire l’expérience de la nouveauté de l’Esprit Saint.

"Mais Jésus connaissait leurs raisonnements ; il dit à l’homme qui avait la main paralysée : Lève–toi et tiens–toi là au milieu. Il se leva et se tint debout. Et Jésus leur dit : Je vous le demande, qu’est–ce qui est permis le jour du sabbat ? Est–ce de faire du bien ou de faire du mal, de sauver une vie ou d’en causer la perte ? Jésus veut nous sortir de l’enfermement de toute extériorité idolâtrique. Nous admirons son extraordinaire liberté. Il est sorti pour faire résonner en nous une vie nouvelle qui manifeste l’existence du Dieu d’Amour. Il vient nous rejoindre pour intérioriser notre vie de foi. Comme il voudrait que la vie déborde, que la santé fleurisse ! Il ne supporte pas de voir chez cet homme qui souffre avec cette main paralysée ! La main droite paralysée signifie que la transformation du monde est paralysée. Cet homme avait honte, il cachait sa main ! La présence de Jésus provoque l’interrogation autour de Lui. Jésus a de l’audace, c’est la blessure intime de cet homme qu’il manifeste au grand jour. C’est à la vue de tous que Jésus le manifeste ! Jésus enseigne l’Amour infini de Dieu pour l’humanité !

« Alors, promenant ses regards sur eux tous, il dit à l’homme : Tends ta main. Il le fit, et sa main fut rétablie. » Remplis de fureur, ils discutaient entre eux sur ce qu’ils pourraient faire contre Jésus. Selon la loi et le commandement qui exige que l’on aime son prochain comme soi-même. Il est du devoir de Jésus de guérir cet homme. Il se doit d’obéir à l’exigence supérieure d’aimer. Jésus est notre sagesse, il indique une direction pour nous libérer de ce qui étouffe notre vie. L’Evangile est la bonne nouvelle qui roule la pierre qui aveugle notre vie. Il nous faut recueillir les perles enfouies dans le champ de nos cœurs. Jésus renouvelle notre intelligence par l’amour. Confrontés aux exigences du devoir, nous sommes en mesure d’agir dans l’amour, comme Dieu l’attend de nous. Cette bonne nouvelle nous donne d’entrevoir un visage de Dieu proche de nous, plus intime que personne ne pourrait l’imaginer. Jésus, ce jour de sabbat dans cette synagogue, place les scribes et les pharisiens devant la question simple qui est d’aimer.

Nous demandons la grâce que dans nos assemblée la vie circule en abondance.

Vos témoignages

  • Claire 7 septembre 2020 12:28

    Le Regard de Jésus, cette extraordinaire liberté…reviens, Jésus, change nos coeurs, reviens vite et que nous T’accueillons !

  • Priscille 7 septembre 2020 12:26

    Oui, la Colombe Consolatrice qui caresse la joue…

  • Priscille 7 septembre 2020 12:25

    Belle photo de Jésus et la Colombe, et de Marie souriante , l’autre colombe…

  • pierre 7 septembre 2020 07:37

    Les règles et les habitudes, les usages et les coutumes de la sociales, qui sont nécessaires pour se situer dans une communauté humaine, sont remises à leur place dans la vie du Christ qui nous offre sa Victoire sur le mal.

    Jésus vient guérir non seulement l’homme malade dans son corps physique (en Jésus Ressuscité aucune maladie n’a de prise, et pourtant il fait « corps » avec une humanité contaminée par le pêché originel) mais aussi l’homme paralysé intérieurement, dans un rigorisme idéologique qui fait de la loi et du respect du repos légal un obstacle à l’amour pour celui qui a besoin d’un coup de main.

    La fureur de ceux qui sont venus épier les gestes de Jésus au lieu de l’écouter est à la mesure de leur jalousie perverse qui cherche à éliminer plutôt qu’à aimer.

    Il est remarquable que la Parole de Jésus suffit pour libérer la main desséchée, que l’homme paralysé présente en public dans un geste d’étendre qui rejoint la bénédiction Divine, tandis que le cœur des scrutateurs « rigoristes » ne s’est pas ouvert malgré « le regard que Jésus à mis sur eux tous ».

    Allégresse pour qui s’abrite en toi, joie éternelle ! Tu les protèges, pour toi ils exultent, ceux qui aiment ton nom.

    En ce temps de règles sanitaires et de distanciation sociale imposées « sans discerner les différences de vie locales » il bon de se laisser rejoindre par l’Amour de celui qui ne laisse personne en dehors de Sa vie.

  • Noémie 10 septembre 2018 16:59

    Jésus est tout simplement génial.

  • Florence 5 septembre 2016 19:30

    Vos homélies me remplissent d’espérance Père Gilbert. Merci de prendre le temps pour ce service et ministère si précieux.

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