« Les soixante-douze disciples revinrent tout joyeux, en disant : « Seigneur, même les démons nous sont soumis en ton nom. »
Jésus leur dit : « Je regardais Satan tomber du ciel comme l’éclair. Voici que je vous ai donné le pouvoir d’écraser serpents et scorpions, et sur toute la puissance de l’Ennemi : absolument rien ne pourra vous nuire. Je voyais Satan tomber du ciel. » Tous les ravages faits par le menteur provoquent la tristesse de l’humanité, ils sont vaincus au nom de Jésus. Les malédictions de l’accusateur des frères qui mettent l’humanité dans le bourbier de la malédiction de Dieu et des hommes sont anéanties. L’adversaire qui attire l’humanité dans ses filets de tristesse, de colère et de mort est vaincu. Jésus a envoyé soixante-douze disciples dans les localités où lui-même devait se rendre. Ils reviennent exultant. En les entendant raconter leurs faits et gestes, « Jésus tressaillit de joie par le Saint Esprit, et il dit : ‘Je te loue, Père, Seigneur du ciel et de la terre’ » L’expression de cette gratitude est une formes de l’humilité. Pour remercier Jésus, il nous faut découvrir notre petitesse. “Merci” est un des premiers mots que nous avons appris quand nous étions enfants. Elle se traduit par l’adoration qui suppose une « reconnaissance de la présence de Dieu, Créateur et Seigneur de l’univers. Cette reconnaissance nous rempli de gratitude. Ce n’est qu’en adorant et en aimant Dieu par-dessus tout que nous pouvons nous réaliser pleinement nous-mêmes. »
Toutefois, ne vous réjouissez pas parce que les esprits vous sont soumis ; mais réjouissez-vous parce que vos noms se trouvent inscrits dans les cieux. » Nous éprouvons le besoin d’exprimer notre reconnaissance pour répondre aux faveurs divines. Nous rendons grâce à Dieu le Père, par son Fils Jésus, dans l’Esprit Saint. Il nous a aimés avec la grande miséricorde dont il nous a pris en pitié. La joie chrétienne, dans le Christ, a été plongée dans la mort et dans la résurrection de Jésus : « Réjouissez-vous parce que vos noms sont inscrits dans les cieux. » Dans son épreuve, souffrance qui est une préfiguration du calvaire, Job dira à Dieu sa méprise : « Je sais que tu es tout-puissant : tous tes projets se réalisent… J’ai fait, dans mon ignorance, des discours sur des merveilles qui me dépassent et dont je ne sais rien ! » À certains moments de notre vie, il y a une bascule qui est une conversion. Une seule chose compte désormais, c’est ce que dit l’Esprit Saint, l’Esprit de Sagesse. Alors c’est la joie d’être devenu enfant de Dieu qui surabonde. Mû par l’Esprit, devenu « du Christ », saint Paul dira : "Ce n’est plus moi qui vit, c’est le Christ qui vit en moi".
" À l’heure même, Jésus exulta de joie sous l’action de l’Esprit Saint, et il dit : « Père, Seigneur du ciel et de la terre, je proclame ta louange : ce que tu as caché aux sages et aux savants, tu l’as révélé aux tout-petits. Oui, Père, tu l’as voulu ainsi dans ta bienveillance. Tout m’a été remis par mon Père. Personne ne connaît qui est le Fils, sinon le Père ; et personne ne connaît qui est le Père, sinon le Fils et celui à qui le Fils veut le révéler. » Puis il se tourna vers ses disciples et leur dit en particulier : « Heureux les yeux qui voient ce que vous voyez ! Car, je vous le déclare : beaucoup de prophètes et de rois ont voulu voir ce que vous-mêmes voyez, et ne l’ont pas vu, entendre ce que vous entendez, et ne l’ont pas entendu. » Notre joie, surabondante, c’est que nous vivons dans des événements joyeux, ou des mystères douloureux. Nous vivions sur cette terre déjà de la gloire de Dieu qui est quelque chose d’un au-delà. C’est la filiation nouvelle que Jésus est venu nous apporter. Saint Paul qui en est témoin dira : "Que la joie de Jésus surabonde en vos cœurs. » Nous sommes les enfants du Royaume des cieux : « Réjouissez-vous parce que vos noms sont inscrits dans les cieux. »