Mercredi de la 22e semaine, année paire

Quand il fit jour, il sortit et se retira dans un endroit désert. Les foules le cherchaient ; elles arrivèrent jusqu’à lui, et elles le retenaient pour l’empêcher de les quitter.
Mardi 3 septembre 2024 — Dernier ajout mardi 30 août 2022

1 Co. 3, 1-9a Ps. 144 Lc. 4, 38-44

  • Le mercredi 4 septembre 2024 iCal
    semaine 22 : Mercredi de la 22e semaine, année paire

En quittant la synagogue, Jésus entra chez Simon. Or, la belle-mère de Simon était oppressée par une forte fièvre, et on implora Jésus en sa faveur.

Il se pencha sur elle, interpella vivement la fièvre, et celle-ci quitta la malade. A l’instant même, elle se leva, et elle les servait. Jésus, d’un mot, commande à la fièvre, il guérit cette femme à cause de la foi de ses proches et aussitôt elle se remet à servir. Cette guérison a une portée symbolique, elle annonce le relèvement et la résurrection de l’humanité marquée par la souffrance et par la fièvre du péché. Le Verbe, qui décrit l’action de se lever de cette femme, est employé pour désigner la résurrection de Jésus. La Parole vivante et vivifiante de Jésus est la résurrection et la vie. Il veut se pencher sur chacun de nous. Jésus manifeste que le règne de Dieu est là en guérissant les malades et en chassant les démons. Le pouvoir usurpé de Satan, le prince de ce monde, est terminé. L’homme peut revenir à la tendresse et à la miséricorde de Dieu. Quelqu’un est-il malade, infirme, à la Parole de Jésus, il se remet debout et il se retrouve en bonne santé. Jésus, mû par l’Esprit, passe dans l’humanité, et progressivement la communauté humaine prend acte du Royaume de Dieu qui est arrivé, royaume d’amour, de paix, de douceur et d’humilité.

Au coucher du soleil, tous ceux qui avaient des infirmes atteints de diverses maladies les lui amenèrent. Et Jésus, imposant les mains à chacun d’eux, les guérissait. Des esprits mauvais sortaient de beaucoup d’entre eux en criant : « Tu es le Fils de Dieu ! » Mais Jésus les interpellait vivement et leur interdisait de parler parce qu’ils savaient, eux, qu’il était le Messie. Au coucher du soleil, la chaleur est retombée, et on peut transporter les malades. Jésus guérit de toutes leurs maladies ceux qu’on lui amène. Des personnes appellent, s’impatientent, lassées de souffrir ou en proie à leurs démons quotidiens. Jésus trouve le temps d’aimer chacun, de regarder chacun, d’imposer les mains à chacun comme s’il était l’unique. Dieu fait un travail de sanctification et nous sommes heureux de le laisser faire avec une confiance infinie. Jésus réuni son Peuple, il est au milieu de nous, c’est par lui que nous œuvrons, c’est son Esprit Saint qui fait œuvre d’unité. Sa parole nous donne la vie, et Dieu donne la croissance à la nouvelle Communauté qui est son Corps. C’est Jésus qui fait un travail d’unité au milieu de nous avec l’Esprit Saint, pour que le Règne de Dieu advienne. Nous voulons bâtir cette nouvelle communauté qu’il a formée avec ses disciples.

Quand il fit jour, Jésus sortit et se retira dans un endroit désert. Les foules le cherchaient ; elles arrivèrent jusqu’à lui, et elles le retenaient pour l’empêcher de les quitter. Mais il leur dit : « Il faut que j’aille aussi dans les autres villes pour leur annoncer la Bonne Nouvelle du règne de Dieu, car c’est pour cela que j’ai été envoyé. » Et il se rendait dans les synagogues de Judée pour y proclamer la Bonne Nouvelle. Le désert est le lieu de la solitude, c’est le lieu de l’absolu et de la liberté. Les grandes choses commencent dans le silence et dans la pauvreté. La foule rejoint Jésus et elle voudrait le retenir. C’est là aussi notre réflexe quand nous l’avons rencontré. Or le Christ nous renvoie à notre mission, à sa propre mission : « Aux autres villes aussi il me faut annoncer la bonne nouvelle du Règne de Dieu, car c’est pour cela que j’ai été envoyé. » Quelque chose a changé chez les hommes avec Jésus, les pauvres ont la première place. Saisis par l’Esprit Saint, prenant la suite de Jésus, ils apportent l’unité de l’Amour qui fait parmi nous un travail de guérison. Le règne de Dieu est arrivé parmi nous qui prenons la suite de Jésus pour mettre autour de nous cette paix, cette douceur et cet amour qui vient de Lui.

Nous demandons la grâce de comprendre que le règne de Dieu est là, que nous pouvons travailler pour l’unité.

Vos témoignages

  • pierre 31 août 2022 08:56

    De quelle fièvre sommes nous oppressé ? Fièvre de l’or ? Fièvre du samedi soir ? Fièvre de cheval ? Fièvre d’inquiétude ? Fièvre d’anxiété ? Fièvre d’impatience ? Fièvre amoureuse ? Fièvre de l’Amour Divin pour tous ?

    Quelque soit la nature de notre fébrilité, le degré de réaction à la maladie, d’exaltation pour une cause ou de passion pour un but notre implication ne sera jamais hors du champ d’intérêt de Jésus pour le peuple de Dieu.

    "On demanda à Jésus de faire quelque chose pour elle. Il se pencha sur elle, menaça la fièvre, et la fièvre la quitta. À l’instant même, la femme se leva, et elle les servait".

    Quand Jésus se penche sur nous c’est une libération, pas une oppression.

    La menace ne concerne que la Fièvre qui « occupe - préoccupe » notre Humanité, et l’empêche de se tenir « debout, dans un service mutuel ».

    Quand Jesus fut élevé sur La Croix de Sa Passion pour nous Sauver, de quelle ardeur était il consumé ? … mystère qui nous dépasse et indique que dans nos faiblesses, nous pouvons être rassuré aucune fièvre maligne ne peut empêcher l’avènement du Règne de Dieu.

  • Dominique 31 août 2022 08:44

    Pour Jésus les pauvres prennent la première place, car Il veut nous guérir et nous montrer qu’on est aimé dans notre pauvreté

  • pierre 2 septembre 2020 12:07

    La Bonne Nouvelle du Règne de Dieu que Jésus apporte, inaugure, et accompagne bouscule nos fièvres malsaines et remet tout le monde en bonne santé, dans l’Esprit Saint (corps et âme, société et spiritualité).

    « Nous sommes des collaborateurs de Dieu, et vous êtes un champ que Dieu cultive, une maison que Dieu construit » (1 Co 3, 1-9)

    La manière dont nous nous situons les uns par rapport aux autres donne un sens et une perspective commune dans l’Esprit Saint.

    Sans cet hôte intérieur, privée de sa "boussole spirituelle", la vie humaine se disperse en vaines activités fiévreuses :

    * la richesse pour combler le manque d’amour / Charité * le paraître pour combler le manque de confiance / Foi * la survie pour combler le manque d’avenir / Espérance

    Nous sommes enfants de Dieu, Vous êtes enfants de Dieu, Ils sont enfants de Dieu : La conjugaison du verbe être "ensemble" peut nous dynamiser dans ce temps de confinement et de peur dans la dégradation de la santé collective, qui nous pousse au chacun pour soi.

    Le travail d’enfantement dure encore pour mener chacun et l’ensemble vers l’unité des Chrétiens afin que tous soient en tout semblable au Christ.

    Que l’Esprit Saint fasse de nous une éternelle offrande à ta Gloire… (cf priere eucharistique, priere dans l’action de grâce de l’Esprit Saint pour nous aider à vivre l’unité dans la diversité des maux qui nous entravent.)

  • Régis 5 septembre 2018 18:09

    Que Sainte Mere Teresa benisse votre œuvre, Père Gilbert, au service des pauvres.

  • Marie-Jeanne 31 août 2016 13:11

    que Jésus, Doux et Humble, passe parmi nous pendant nos journées et activités.

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