Mardi de la quatrième semaine de Carême

Jésus, le voyant couché là, et apprenant qu’il était dans cet état depuis longtemps, lui dit : « Veux-tu être guéri ? »
Lundi 11 mars 2024 — Dernier ajout lundi 28 mars 2022

Éz 47, 1-9.12 Ps 45 Jn 5, 1-16

  • Le mardi 12 mars 2024 iCal
    Quatrième semaine de Carême : Mardi de la quatrième semaine de Carême

« Après cela, il y eut une fête juive, et Jésus monta à Jérusalem. Or, à Jérusalem, près de la porte des Brebis, il existe une piscine qu’on appelle en hébreu Bethzatha. Elle a cinq colonnades, sous lesquelles étaient couchés une foule de malades, aveugles, boiteux et impotents. [ 3b- 4] Il y avait là un homme qui était malade depuis trente-huit ans. »

Jésus, le voyant couché là, et apprenant qu’il était dans cet état depuis longtemps, lui dit : « Veux-tu être guéri ? » Le malade lui répondit : « Seigneur, je n’ai personne pour me plonger dans la piscine au moment où l’eau bouillonne ; et pendant que j’y vais, un autre descend avant moi. » Jésus lui dit : « Lève-toi, prends ton brancard, et marche. » Et aussitôt l’homme fut guéri. Il prit son brancard : il marchait ! Or, ce jour-là était un jour de sabbat. Nous admirons le courage de Jésus qui monte à Jérusalem. Il sait que là il va beaucoup souffrir, être crucifié. Il se tourne encore vers les plus démunis. Un homme qui était malade depuis trente-huit ans n’a aucune force en lui-même pour prendre les moyens d’être sauver. Jésus intervient dans la vie de cet homme. Ce passage de la Parole nous invite à avoir une confiance totale en Dieu. Jésus dit à cet homme : Veux-tu guérir ? Cet homme n’y pense même plus ! Il est tellement confirmé dans la négation de lui-même qu’il lui paraît étrange de pouvoir être guéri : « Un autre passe toujours devant moi, dit-il ! » Jésus le guérira. Nous pouvons aussi éprouver que la délivrance est pour les autres pour qui tout va bien ! Jésus est venu pour nous sauver tous, la grandeur de Dieu est infinie, les chemins de Dieu sont bien différents des nôtres.

"Les Juifs dirent donc à cet homme que Jésus avait remis sur pieds : « C’est le sabbat ! Il ne t’est pas permis de porter ton brancard. » Il leur répliqua : « Celui qui m’a guéri, c’est lui qui m’a dit : “Prends ton brancard, et marche !" Ils l’interrogèrent : « Quel est l’homme qui t’a dit : “Prends ton brancard, et marche” ? Mais celui qui avait été rétabli ne savait pas qui c’était ; en effet, Jésus s’était éloigné, car il y avait foule à cet endroit. Certains juifs réprimandent cet homme parce qu’il porte son grabat devenu inutile, comme le lui avait commandé Jésus. Pour cet homme la grâce tant attendue est arrivée, il lui faut témoigner. Il est passé tant d’années de défaites en défaites. Jésus a fait le premier pas. Seule l’expérience de la guérison peut changer son attitude intérieure. Dans notre humanité blessée, l’homme qui a fait l’expérience de la guérison devient un signe pour les autres. Notre guérison est de savoir marcher avec nos blessures, sans qu’elles nous empêchent de vivre ! Tout ce qui lui servait d’appui pour l’installer dans un refus de la vie a disparu, enfin il peut vivre !

"Plus tard, Jésus le retrouve dans le Temple et lui dit : « Te voilà guéri. Ne pèche plus, il pourrait t’arriver quelque chose de pire. » L’homme partit annoncer aux Juifs que c’était Jésus qui l’avait guéri. Et ceux-ci persécutaient Jésus parce qu’il avait fait cela le jour du sabbat. Le monde est installé dans le doute. Cet homme guéri est témoin que le salut de Dieu est bien actuel. Il est le signe que son cœur est délivré, que son handicap a disparu. Il peut manifester que le Salut est à l’œuvre. Avant cette libération, cet homme n’avait pas la capacité de voir Dieu agir dans sa vie. Maintenant il contemple Dieu agissant en Jésus. Cet homme a compris que désormais le Sauveur est là. Le mystère de Dieu est insondable. Jésus va mourir sur la croix pour nous racheter. Nos actions sont sous le Souffle de l’Esprit Saint, elles dépendent de nous par notre foi et nous pouvons venir au secours de ceux qui souffrent. La « résurrection » est à l’œuvre dans le secret du cœur, en chacun de nous. Il nous faut, aujourd’hui encore, resplendir le salut opéré par Jésus au plus profond de notre cœur. Avec douceur et humilité, nous pouvons agir avec Jésus, venir au secours de ceux qui souffrent.

Nous demandons à Jésus la grâce de nous conduire dans le cœur du Père.

Vos témoignages

  • pierre 29 mars 2022 10:19

    Quelque soit notre situation humaine, affaiblie par un désarroi, un abandon, un handicap incompris des autres, Jésus-Christ ne nous abandonne pas. Il est venu, il vient et il reviendra encore pour nous sauver de tout ce qui peut détruire nos vies, parce qu’Il EST Le chemin, la vérité et la vie.

    Sa Parole Divinement Bonne pour l’Humanité nous ramène toujours à la vie dans l’Esprit Saint. Quand bien même notre esprit humain serait égaré ou découragé, L’Esprit Saint du Seigneur de la terre et du ciel, ne peut se lasser d’insuffler les vertus Divines qui nous soutiennent, nous relèvent et font de nous des témoins de sa Victoire : Résurrection d’entre les morts et Ascension…au dessus de tout nom !

    La méditation des psaumes lus ou chantés, nous aide à nous enraciner dans la culture biblique et à puiser dans l’évangile les ressourcement nécessaires à notre humanité blessée par une vie ne peut pas s’épanouir, ni s’accomplir sans la JOIE « irréductible » des Dons Divins ( bénédictions - grâces - bienfaits) reçus de Jésus-Christ…par Lui, avec Lui, en Lui.

  • pierre 16 mars 2021 03:13

    Nous avons comme le paralytique des objections qui nous empêchent d’avancer dans la vie.

    En ressassant des échecs ou des déceptions, nous nous sommes épuisons dans des faux départs qui sont comme la répétition de notre infirmité intérieure.

    La rencontre personnelle avec Jésus change tout !

    Le dynamisme de la Vie Divine est offert à tous ! L’Esprit Saint qui est Seigneur et donne la Vie se manifeste en Jésus dans le même élan que celui du jour de Pâques, LE jour où la mort est vaincue.

    En retrouvant la source de la vie Divine avec Jesus, il n’est plus besoin d’attendre un phénomène favorable, ni une aide de circonstance.

    La Parole Divine se montre favorable en tout temps et tout lieu où on la reçoit dans l’action de grâce.

    Naaman le lépreux syrien, fut guérit de son mal-être en suivant la Parole d’Elisée. (Ce Nom signifie : Mon Dieu est le salut)

    C’est en suivant la Parole de Jésus que nous découvrons à quel point il nous aime, tous, malgré tout les obstacles qui nous paraissent insurmontables.

    Par Lui nous sommes relevés intérieurement, nous redevenons enfant de Dieu.

    Avec Lui nous sommes soutenu, nous pouvons porter notre fardeau autrement au lieu de le subir totalement.

    En Lui, nous sommes transformés, Sa Vie se donne par Amour Divin et Miséricordieux, à tous ceux qui espèrent une vie sans limite.

    Notre esprit peut exulter de joie quand nous redécouvrons l’abondance de la grâce Divine !

  • Constance 15 mars 2021 18:09

    Oui le Regard de Jesus est tourné toujours vers les plus démunis, même s Il sait Il va se faire crucifié, car Son Cœur n est que Compassion et Miséricorde. Sur la Croix c était le même réalité.

  • Denise Brouillette 13 mars 2018 14:53

    C’est la fête ! et pour le paralysé de Bethsaida, quelle grâce obtenue par’’ l’inconnu ’’ ce jour-là ! Jésus voit, s’approche, agit en toute miséricorde envers l’homme handicapé. Même un jour de fête Jésus fils de Dieu ne prend repos de sa bonté .Il est venu servir l’Amour à tous ses frères notamment ceux qui sont seuls, ceux pour qui personne n’ont d’attention. Quand le malheur abonde, la grâce surabonde, Christ est là, compagnon divin de la grâce !.

    Pleine de confiance, Notre Dame Auxiliatrice secours des affligés, suscite des élans de miséricorde et d’amour chez tes enfants pour donner aide et espoir à ceux qui souffrent. Ainsi soit-il

  • pierre 13 mars 2018 10:01

    L’homme que Jésus a trouvé aujourd’hui est un malade depuis longtemps. La question de Jésus « veux tu guérir ? » semble superflue.

    Mais la réponse du malade « je n’ai personne pour me plonger dans la piscine » révèle un dilemme là où la simplicité apparente (oui ou non) aurait faussé la rencontre en profondeur à propos de la relation à la Vie du malade.

    Le bouillonnement de la Vie (la fontaine de jouvence) quand tout devient d’un ennui mortel n’est il pas plus dérisable que la rencontre avec cet inconnu qui pose un regard de bienveillance sur l’état du malade et un diagnostic de fond sur sa liberté intérieure.

    Jésus Fils de Dieu a le don de l’Esprit de Dieu pour lire dans l’esprit de l’homme, et sa Parole a le dynamisme de la vérité qui fait jaillir la Vie, qui fait bondir l’Agneau sur ses pattes, qui fait guérir l’homme dans l’Amour de la Vie Divine.

    En 3 injonctions verbales, Jésus-Christ « le Verbe de Dieu » remet debout l’homme paralysé par un manque de vie dans l’Esprit Divin et attaché à un ancien rite naturel.

    « Lève toi » dans l’Esprit de Jésus c’est déjà le jour de Pâques où la mort est vaincue.

    « Prends ton grabat » dans l’Esprit de Jésus c’est déjà le retour à la maison du fils perdu (dans une attente rituelle et non plus spirituelle)

    « Et marche » dans l’Esprit de Jésus c’est déjà l’enfant de Dieu, qui se remet en route à Sa suite, guidé par la Parole Divine.

    Et moi j’étais comme ce paralysé attendant une Parole Divine, qui me remettrait dans le bain « de l’actualité de l’Esprit Saint » pour me sortir d’une nostalgie maladive « dans un monde qui passe …à côté du Christ sans entendre la Bonne Nouvelle »

  • Margeurite-Marie 8 mars 2016 09:30

    Le Regard de Dieu, de Jésus sur nous est tellement réconfortant. Son Regard vient de l’Amour et va à l’Amour. Jésus ne supporte pas la souffrance, la maladie, cela se voit à travers son comportement et son attitude envers les malades. Merci et viens, Seigneur Jésus, guéris-nous encore aujourd’ hui car Ton Amour est éternel et ne connaît pas de limites.

  • Hélène 17 mars 2015 22:48

    Père Gilbert,

    Je me sens tellement comme cet homme infirme sur le bord de la piscine ! Pourquoi jésusdemande t’il à l’homme infirme si il VEUT guérir ? Est ce qu’il a besoin de nous pour faire ça ? Merci pour l’esprit saint qui vous illumine !

    • Mardi de la quatrième semaine de Carême 2 avril 2019 01:22, par Abbé Massamba Nkwizulu Christ Varèle

      « Dieu qui t’a créé sans toi ne te sauvera pas sans toi ». C’est avec cette réalité qu’exprime mieux l’Évêque d’Hippone, Saint Augustin, que j’ose éclairer mon frère qui veut savoir pourquoi Jésus dit il au malade : « que veux tu ? »…. @Évidemment, Dieu nous demande ce que nous voulons et, pour ce faire, il a toujours besoin de nous. C’est la liberté de Dieu face à la notre de le choisir ou pas, de le suivre ou pas, de le servir , l’aimer, le découvrir et l’expérimenter à travers nos frères ou pas. Merci.

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