A ce moment, des gens vinrent rapporter à Jésus l’affaire des Galiléens que Pilate avait fait massacrer pendant qu’ils offraient un sacrifice.
Jésus leur répondit : « Pensez-vous que ces Galiléens étaient de plus grands pécheurs que tous les autres Galiléens, pour avoir subi un tel sort ? Eh bien non, je vous le dis ; et si vous ne vous convertissez pas, vous périrez tous comme eux. Des événements quotidiens douloureux comme l’affaire des Galiléens massacrés pendant le sacrifice, et ceux qui trouvent la mort dans l’effondrement de la tour font partie de notre vie ! Jésus nous demande de considérer notre situation actuelle dans notre marche vers Pâques. C’est la douceur et l’humilité du cœur de Jésus que nous désirons dans ce carême. La Parole réalise pour nous une lumière qui nous donne d’avancer. Quelles que soient les difficultés dans lesquelles nous sommes, nous contemplons le regard d’amour bienveillant de Dieu posé sur nous qui portons le poids du jour. Dieu voit la misère dans laquelle nous nous trouvons, il connaît en vérité nos souffrances et il vient nous sauver. Dans la Foi, nous savons que le Christ Jésus frappé au Calvaire est avec nous. Il nous donnera le sang de l’Eucharistie et l’eau du Baptême qui ont jailli de son cœur pour raviver notre vie. Aujourd’hui encore Dieu prend patience et il nous accompagne.
Et ces dix-huit personnes tuées par la chute de la tour de Siloé, pensez-vous qu’elles étaient plus coupables que tous les autres habitants de Jérusalem ? Eh bien non, je vous le dis ; et si vous ne vous convertissez pas, vous périrez tous de la même manière. » Jésus nous appelle à considérer notre manière de vivre pour qu’elle nous conduise vers une vie pleine et durable. Il nous dit, sans lien apparent et par deux fois, qu’il veut que nous entendions la Parole sans nous inquiéter pour sortir de la torpeur. C’est si important pour nous de nous réveiller, de nous reprendre, pour nous situer dans une communion nouvelle avec tous. C’est ensemble que nous nous convertissons au plein amour de Jésus. Dieu est là sans cesse au milieu de nous, il nous enveloppe de sa tendresse en nous prenant là où nous en sommes. Si nous lui remettons tout ce qui nous habite, il transforme notre vie et il se sert de notre chemin, si bouleversé qu’il soit, pour en faire une merveille d’amour. Alors tout va concourir à notre bien, à ce bonheur qu’il veut pour nous. Ce temps est un temps de délivrance que Dieu nous donne. Comme Jésus rencontre les personnes qui sont dans la détresse, aujourd’hui, nous rencontrons la misère des peuples en guerre. Partout où l’on est seul, dans l’exil de l’humanité en manquant d’amour, Dieu est là, il agit.
"Jésus leur disait encore cette parabole : « Un homme avait un figuier planté dans sa vigne. Il vint chercher du fruit sur ce figuier, et n’en trouva pas." Il dit alors à son vigneron : "Voilà trois ans que je viens chercher du fruit sur ce figuier, et je n’en trouve pas. Coupe-le. A quoi bon le laisser épuiser le sol ?" Mais le vigneron lui répondit : "Seigneur, laisse-le encore cette année, le temps que je bêche autour pour y mettre du fumier. Peut-être donnera-t-il du fruit à l’avenir. Sinon, tu le couperas." » Dieu demande que nous nous convertissions et que nous demeurions délibérément sur son cœur afin de trouver la vie. Jésus nous offre la consolation si nous sommes sur un chemin de conversion. Il voit la misère dans laquelle nous sommes. Dieu nous aide et il nous conduit, il nous tend la main, il est toute patience envers ceux qui cherchent à marcher dans la lumière. Percevoir cette bonté nous appelle et nous encourage pour aller notre chemin. Jésus travaille la terre de notre cœur pour qu’elle porte du fruit. Il veut que nous le regardions et que nous ayons confiance en lui. Si nous nous nourrissons aux sources de la vie qu’il nous donne, la vie jaillira et nous serons sauvés. Dieu alors nous enverra sauver notre peuple avec Lui.