Or, le peuple était en attente, et tous se demandaient en eux-mêmes si Jean n’était pas le Messie.

Jean s’adressa alors à tous : « Moi, je vous baptise avec de l’eau ; mais il vient, celui qui est plus puissant que moi. Avec la fête du Baptême de Jésus, nous clôturons le cycle liturgique de Noël. Nous entrons dans le temps « ordinaire, » qui en fait est un temps extraordinaire parce que c’est une vie toute nouvelle qui nous est offerte. Jésus demande le Baptême, Lui, qui n’a pas besoin de conversion, a voulu non seulement prendre notre condition humaine, mais aussi se montrer solidaire avec l’humanité pécheresse. A l’appel de Jean-Baptiste, il vient demander un baptême d’eau. Alors qu’Il prie, le ciel s’ouvre, et il se produit une nouvelle manifestation de Dieu qui révèle la très Sainte Trinité : Jésus est au centre, le Fils engendré par le Père ; Celui-ci fait entendre sa voix, et l’Esprit-Saint, sous une apparence corporelle, comme une colombe, descend sur Jésus et lui confère l’Onction. Une nouvelle Vie nous est proposée à la suite de Jésus. Jean-Baptiste annonce cette nouvelle étape : « Jean prit la parole et leur dit à tous : « Pour moi, je vous baptise avec de l’eau, mais vient le plus fort que moi, et je ne suis pas digne de délier la courroie de ses sandales. »
Lui vous baptisera dans l’Esprit Saint et dans le feu. » L’annonce est si forte que tous se demandaient en eux-mêmes si Jean n’était pas le Messie ! Cependant, Jean avait dit : "Moi, je vous baptise avec de l’eau, mais arrive Celui qui vous baptisera dans l’Esprit Saint." La nouvelle voie est ouverte. Jésus vient nous introduire dans la vie trinitaire, "lui vous immergera, vous plongera dans les eaux pour que vous émergiez et receviez l’Esprit-Saint," le “souffle sacré,” le feu ! A la Pentecôte, nous recevons cet Esprit-Saint. Il s’agit bien d’un feu sacré qui réchauffe le monde et lui fait goûter la joie et la chaleur d’aimer, de partager, de vivre pleinement. Jésus est là dans la foule des pécheurs, lui, l’Immaculé de Dieu, le Verbe de Dieu fait chair. La grâce de Dieu, source de salut pour tous les hommes, s’est manifestée. Elle nous enseigne à renoncer à l’impiété et aux convoitises de ce monde, pour vivre en ce siècle présent dans la réserve, la justice et la piété. Nous attendons la bienheureuse espérance et l’Apparition de la gloire de notre grand Dieu et Sauveur, le Christ Jésus. Il s’est livré pour nous afin de nous racheter de toute iniquité et de purifier un peuple qui lui appartienne en propre, zélé pour le bien.
Comme tout le peuple se faisait baptiser et que Jésus priait, après avoir été baptisé lui aussi, alors le ciel s’ouvrit. L’Esprit Saint descendit sur Jésus, sous une apparence corporelle, comme une colombe. Du ciel une voix se fit entendre : « C’est toi mon Fils : moi, aujourd’hui, je t’ai engendré. » Quand il demande à Jean-Baptiste de le baptiser, nous connaissons le recul de Jean-Baptiste : "Seigneur, c’est toi qui doit me baptiser ! " "Laisse s’accomplir toute justice," avait dit Jésus. Le Baptême a inauguré en nous la mort du vieil homme et la naissance de l’homme nouveau. Par le bain du Baptême, il nous a fait renaître et nous a regenerés dans l’Esprit-Saint. Renouvelés par l’Esprit-Saint, nous vivons dans la promesse de Dieu. Rendons grâce pour tout ce que notre baptême a permis en nous jusqu’à maintenant. Joie par le fait d’être là, unis entre baptisés, cherchant à mieux connaître et à mieux faire Corps avec Jésus le Fils bien-aimé. Il ne garde pas jalousement la filiation mais nous la fait partager. Baptisés, remplis du “souffle sacré” et du feu de notre Dieu qui brûle et réchauffe sans consumer parce qu’Il n’est qu’Amour. Il nous aide dans ce combat quotidien pour faire grandir en nous l’homme nouveau. Jésus est là, tout humble, en solidarité avec l’humanité pécheresse.