Jeudi de la 31e semaine, année paire

« Lequel d’entre vous, s’il a cent brebis et vient à en perdre une, n’abandonne les quatre-vingt-dix-neuf autres dans le désert pour s’en aller après celle qui est perdue, jusqu’à ce qu’il l’ait retrouvée ? »
Mercredi 6 novembre 2024 — Dernier ajout mercredi 4 novembre 2020

Ph. 3, 3-8 Ps. 104 Lc. 15, 1-10

  • Le jeudi 7 novembre 2024 iCal
    semaine 31 : Jeudi de la 31e semaine, année paire

"Tous les publicains et les pécheurs s’approchaient de Jésus pour l’entendre. Et les Pharisiens et les scribes de murmurer : « Cet homme, disaient-ils, fait bon accueil aux pécheurs et mange avec eux !"

Les pharisiens et les scribes font savoir leur mécontentement quand les gens de mauvaise réputation viennent vers Jésus pour l’écouter. Jésus vient chercher ses contradicteurs malgré leur colère, leurs reproches. Il délivre les marginaux qui souffrent du rejet de la communauté ! Jésus nous fait comprendre la profondeur de notre vie de chaque jour. Nous entrons alors dans quelque chose de neuf. Quelles que soient les conditions de notre conception, de notre naissance, quelles que soient la couleur de notre peau, ou notre rang social, nous sommes tous appelés par Jésus à devenir enfants de Dieu. Dieu est un Père infiniment tendre qui veille sur chacun de ses enfants et en particulier ceux qui souffrent, qui sont mis de côté. Pour accomplir l’œuvre de Dieu et les rejoindre, Jésus s’est fait pauvre. Aujourd’hui encore il cherche la brebis qui s’est égarée. Combien de pécheurs sont des rejetés alors qu’ils ont vécu de souffrance et du rejet de leur entourage. Si nous apprenions ce qu’ils ont subi, nous serions plus indulgents. « Ne jugez pas, » dit Jésus !

« C’est ainsi, dit Jésus, qu’il y aura plus de joie dans le ciel pour un seul pécheur qui se repent que pour quatre-vingt-dix-neuf justes, qui n’ont pas besoin de repentir. » Les gens qui portent le poids de leurs fautes ont perçu au plus profond d’eux-mêmes qui était Jésus. Ils viennent à lui pour l’entendre car sa Parole les relève. Jésus éclaire leur situation, il la présente dans une lumière nouvelle. Jésus cherche sans cesse la brebis perdue. Les pauvres font partie des amis de Jésus, il passe sa vie à les soigner. Les quatre-vingt-dix-neuf brebis que Jésus laisse sont en sécurité. A sa suite, nous demandons un regard de tendresse pour tous. Il nous faut aussi rechercher la brebis perdue de notre famille, de notre communauté ! Pour regarder où sont les brebis perdues, pour les reconnaitre, nous demandons à Jésus un cœur plein d’amour, comme le sien. Jésus veut nous retrouver tous, nous rassembler, nous donner la vie en plénitude. C’est dans le cœur de Dieu que les plus petits et les plus pauvres peuvent se retrouver.

"Et, quand il l’a retrouvée, il la met, tout joyeux, sur ses épaules et, de retour chez lui, il assemble amis et voisins et leur dit : « Réjouissez-vous avec moi, car je l’ai retrouvée, ma brebis qui était perdue ! » Tout humain est précieux aux yeux de Dieu. Aujourd’hui Jésus veut redonner du sens à la vie de l’humanité. Il est présent en chacun, il est au cœur de la brebis perdue. Elle est celle qui a été éjectée du troupeau ou celle qui s’en est éloignée. Dieu vient à notre secours, et désormais nous sommes sauvés par Jésus. C’est pour chacun que le Christ vient. Pour un seul pécheur qui se repent, il y a plus de joie dans le ciel que pour quatre-vingt-dix-neuf justes, qui n’ont pas besoin de repentir. Les scribes et les pharisiens et tous ceux qui leur ressemblent sont aussi des brebis perdues. S’ils acceptent d’être accostés, de baisser les armes de leur bouderie ou de leur rage, alors la conversion est possible. Depuis que Dieu a pris la nature humaine en Jésus, toute chair verra le salut de Dieu. Jésus est à la recherche de toute brebis égarée. Il est à la recherche de l’humanité qui a perdu le sens de son origine et de sa finalité. Suivre Jésus avec un cœur plein d’amour, c’est rechercher la brebis la plus pauvre où celles qui se sont perdues.

Nous demandons à Dieu la grâce d’être soucieux de tous nos frères qui sont en dehors de la maison.

Vos témoignages

  • Horthense 4 novembre 2020 21:15

    Merci Père Gilbert, vos homélies sont imprégnés de la Tendresse du Père de Jésus, Notre Père.

  • Sonia 8 novembre 2018 21:17

    Bonsoir,

    Merci Père Gilbert pour cette homélie qui nous fait prendre conscience une fois de plus que nous devons être moins égoïstes.

    Effectivement Jésus est sans cesse à la recherche d’une brebis perdue et DIEU sait qu’il y en a beaucoup. C’est un travail quotidien que fait Jésus et je pense que ça n’est pas toujours simple pour Lui, c’est pour cela qu’Il a besoin de nous, ceux qui croient en Lui.

    Sachant qu’Il nous a déjà pris sous ses ailes, qu’Il prend bien soin de nous, nous n’avons rien à craindre et nous pouvons continuer notre chemin en toute sécurité. Mais beaucoup de nos proches, de nos frères sont perdus et égarés et Jésus nous demande simplement d’être attentifs à eux.

    Nous ne pouvons pas les forcer à croire ou à se convertir car nous n’avons pas ce pouvoir de changer les gens( et nous n’avons pas le droit d’ailleurs de le faire) mais nous pouvons prier pour eux et demander au Seigneur de les aider et Lui seul fera ce qu’il faut au moment opportun.

    Voilà une manière d’aider Notre Seigneur Bien Aimé et aussi de venir en aide à nos frères que nous sommes censés aimer.

    Ça s’appelle l’Amour…

    Bonne nuit à vous, que votre Ange gardien veille sur vous, que Saint Joseph vous protège, que la Sainte Vierge Marie vous comble de sa douceur et que Notre Seigneur vous bénisse.?

  • pierre 8 novembre 2018 07:39

    Retrouver La brebis perdue…c’est ce qui réjouis le bon berger….et la brebis perdue !

    Nous sommes tous logés à la même enseigne dans le cœur de Jésus.

    Mais dans notre cœur bien des soucis « nous pourrissent l’existence » …tout simplement parce que nous avons « perdu de vue - dans nos préoccupations - cet Amour impérissable »

  • Caroline 7 novembre 2018 21:58

    oui.

    je me pose la question, cependant, qui suis-je , moi, pour juger un frère, une sœur ? Il me semble que je dépense tant d’energie à juger, à ne pas voir la poutre dans mon propre œil…

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