"Jésus se retira avec ses disciples près de la mer, et une grande multitude de gens, venus de la Galilée, le suivirent."

De Judée, de Jérusalem, d’Idumée, de Transjordanie, et de la région de Tyr et de Sidon vinrent aussi à lui une multitude de gens qui avaient entendu parler de ce qu’il faisait. Devant l’hostilité croissante des pharisiens, Jésus se replie et va aux bords du lac de Galilée, accompagné d’une foule nombreuse, composée non seulement de « gens de Judée et de Jérusalem, » mais de païens accourus des nations environnante. Tous ne viennent pas seulement écouter les enseignements de Jésus dont la parole fait autorité : ils « se précipitent » sur un sauveur dans une bousculade qui risque de dégénérer. Aussi Jésus est-il obligé de faire tenir une barque à sa disposition afin de ne pas « être écrasé » par cette foule excitée et difficile à contenir. Jésus est venu parmi nous, Amour de l’humanité. C’est avec un immense amour qu’il annonce le mystère de son Père bien aimé. Cet Amour est une bonne nouvelle pour tous ! Les hommes savent pas reconnaitre le Bon Berger. Cette bonne nouvelle n’est pas appréciée de l’ennemi de la nature humaine, "l’Adversaire," qui se glisse dans la foule, il voudrait déjouer le plan d’amour de Dieu. Cet "Adversaire," est vraiment l’ennemi de la nature humaine, il reconnait Jésus et dans son grand orgueil, il se fait provoquant : "Et les esprits impurs, lorsqu’ils le voyaient, se jetaient à ses pieds et criaient en disant : « Tu es le Fils de Dieu ! »
"Il dit à ses disciples de tenir une barque à sa disposition pour que la foule ne l’écrase pas. Car il avait fait beaucoup de guérisons, si bien que tous ceux qui souffraient de quelque mal se précipitaient sur lui pour le toucher." Au milieu des succès si encourageant de la mission de Jésus, les chefs religieux complotent avec les hérodiens sur la manière dont ils vont le « faire périr. » Ce Rabbi prétend être « Maître du sabbat » et il s’arroge le pouvoir de pardonner les péchés. Et comme si cela ne suffisait pas, les esprits mauvais viennent se prosternant devant lui en criant : « Tu es le Fils de Dieu ! » L’action du Mauvais n’est que violence et mensonge alors que Royaume de Dieu est lumière et Amour. C’est la raison pour laquelle Jésus leur enjoignait avec force de ne pas le faire connaître. La Parole de Vérité est clarté, elle est sans aucune ambiguïté. Dés l’origine, le menteur a introduit la confusion dans le cœur de l’humanité. L’ivraie a ainsi été mélangée au bon grain de la Parole de Dieu ! Marie, en accueillant Jésus, nous a sorti de cette confusion entre le bien et le mal. La vie s’est manifestée dans la chair pour qu’une réalité visible par le cœur devienne également visible aux yeux, afin de guérir les cœurs. Le Verbe s’est fait chair, pour que nous puissions le voir et guérir. Maintenant, sans aucune ambivalence, notre oui à Dieu peut rejoindre le oui de Marie qui est un oui à Jésus.
"Et lorsque les esprits impurs le voyaient, ils se jetaient à ses pieds et criaient : « Toi, tu es le Fils de Dieu" Mais il leur défendait vivement de le faire connaître. Jésus est pleinement conscient de la versatilité des foules et de la haine que lui portent les chefs religieux. Il prépare l’avenir en structurant le groupe de ses disciples, en instruisant les foules et en faisant des miracles, afin de tenter d’ouvrir les yeux de ce monde sur les vrais enjeux de sa mission. Nous prenons conscience de la souffrance de Jésus non seulement durant les heures sombres de la Passion, mais durant toute sa vie publique. Il est confronté à l’hostilité et au mépris, à l’incompréhension et à l’indifférence. Cependant, Jésus a pitié de cette foule qui le cherche pour être guérie. Il se penche sur chacun avec une si grande tendresse. Une communion d’amour s’établit avec une confiance en Dieu. Le menteur, l’ennemi de la nature humaine qui est à l’origine de la misère humaine ne supporte pas l’action de Jésus. Nous touchons le Verbe de Dieu qui s’est fait chair dans le sein de la Vierge Marie et qu’il a établi sa demeure parmi nous.