e. Ah ! Que tu es belle, mon amie ! Ah ! Que tu es belle : tes yeux sont des colombes !

Mercredi 7 août 2019 — Dernier ajout lundi 13 février 2023

Ah ! Que tu es belle, mon amie ! Ah ! Que tu es belle : tes yeux sont des colombes !

O mon amant, mon absolu ; C’est ton amour qui m’a conçu O mon amant, mon absolu/ C’est ton amour qui m’a conçu/ Vois en ton ciel, je m’abandonne/ Sous ton regard qui me façonne/ Si tu savais, ma fiancée/ Mon âme en toi s’est liquéfiée/ Demeure en moi, nous porterons/ Les fruits qui de nous deux naitront. /

Jésus, me voici désormais/ Offrande d’amour et de paix/ Sous le voile de l’espérance/ :Embrasez-moi de silence/ Pour demeurer, comme Marie, / Heureuse du don de ma vie/ Elle est toute à Lui, comme il est tout à elle. / Mon espérance, ma joie, / Ma paix profonde, « ma réalité éternelle » / Sa vie c’est Lui. / Il a tout donné pour elle. / Elle peut maintenant se rassasier du fruit de son Amour. / Comme elle est heureuse au son de son pas qui vient ! /

L’Esprit Saint, le Saint Amour lui est donné, mais dans la nuit que de délices de l’Amour qui nait dans le désir. Elle sait désormais qu’elle peut tout lui donner ! Tout sera reçu dans la tendresse de l’Unique. Ce don est la Gloire du Père. La Source du Saint Amour est glorifiée, quand son amour se repend, dans tout l’être de sa bien aimée. Maintenant, il ne reste que l’Amour, il veut tout prendre de l’aimée, elle le sait désormais, et c’est toute sa joie, elle est parfaite, personne ne pourra la lui ravir. Déjà lui sont donnés les prémices de l’amour. Sur son cœur à jamais elle s’abandonne. Le cœur blessé du bien aimé secrète un amour si délicieux. C’est une douleur que nulle autre ne peut atteindre désormais, une souffrance à laquelle nulle autre ne peut se comparer, une blessure d’amour qui rend insensible à toute agitation, aussi brusque soit-elle. « Vois en ton ciel, je m’abandonne ». Et plus rien ne peut guérir cette lésion que le désir ne cesse d’ouvrir davantage. Mais si la patience est une preuve de l’amour, je suis prête à attendre aussi longtemps que le ciel ne m’habite toute entière pour être toute transformée en amour, rien que pour vous mon Ami et mon Epoux. Mais c’est de nuit ! L’ombre rode et mon cœur est tout confus ! C’est Jésus dans sa venue, et Marie qui reçoit ce don, qui est la seule lumière dans cette nuit.

O mon amant, mon absolu ; C’est ton amour qui m’a conçu.

Quelle joie, pour la bien aimée, que cette conscience du Bien aimé dans son cœur. « C’est ton amour qui m’a conçu. » C’est d’un Cantique merveilleux que jaillit la lumière ! Son ouverture est la mesure qui ouvre le Chemin. L’Amour du Père et du Fils est désormais répandu, et dans la nuit de la foi, l’union est là, merveilleuse, en attente toujours. Quand Jésus embrasse les petits enfants, c’est bien son cœur qui s’épanche. L’ombre désormais recule, il ne reste que le geste de l’Amour, qui ne trompe pas l’aimée. Jésus, venu à Noel combler Marie, son passage est celui de l’Epoux qui maintenant régénère la bien-aimée en virginisant l’humanité. Son étreinte d’Amour sera le feu qui embrase tout. Je n’en suis pas digne disait déjà le centurion. Marie sait que rien n’est impossible à Dieu. Cette manne cachée est un secret d’Amour. Comme le parfum qui demeure scellé, ainsi le cœur de l’épouse. Le secret s’ouvrira dans le ciel, le lieu du Saint Amour.

« Sous ton regard qui me façonne »

La soif retentit, l’accusateur aussi ! Le cœur me bat…et le scrupule m’épie de tout côté. Seul ton amour maintenant est ma lumière « sans autre lumière que l’Amour qui bat dans mon cœur, disait aussi le poète inspiré. Joie, la Parole demeure, seule lumière sur ce chemin étroit. C’est une aide vitale, elle est secourable. Lumière dans la nuit, car c’est de nuit, la nuit de la foi. Avec elle, Dieu est si grand, son Amour tout envahit, et surtout la nuit, car la Lumière brille dans les ténèbres, qui ne peuvent rien contre elle. Dieu est plus grand que notre cœur, qui pourrait bien nous condamner ? Seul l’Amour est Lumière, qui prend la défense de la bien aimée. L’Amour est Roi, Il faut le dire, et le répéter sans cesse : « Viens Seigneur Jésus », quelle qu’en soit la manière, vient guérir ce cœur que ton amour a blessé. Dans ma folle témérité, je viens à toi. La première Alliance déjà conte cette merveille, c’est au pied de l’aimé, que se fait l’attente. Attente que Dieu aime puisque là est son désir d’Amour !

« Si tu savais, ma fiancée »

Mon Amour a tout régénéré, ta témérité peut être folle, elle ne peut que me combler. Comme Marie à mes pieds, tu demeures maintenant. Ton parfum exhale une si bonne odeur, c’est celle de ta foi qui va grandir encore à chaque touché d’amour. Oui, je n’ai pour exhaler mon amour, que le parfum de ma foi, son prix, tu le diras le jour de la rencontre, quand enfin sera célébrée notre union. En attendant, merveilleux temps de la préparation, temps de l’épreuve et temps du réconfort ! Tu me veux si belle, si adaptée à ton amour. Le temps qui m’est donné avant notre rencontre donnera plus d’arôme à mon amour. Il sera concentré dans une charité plus vraie. C’est l’ajustement maintenant plus pur encore, régénéré sans cesse par la divine Eucharistie. Ce temps nous rapproche désormais toujours plus. C’est dans l’espérance que je me fortifie. Déjà le lien d’Amour se donne, sans arrêt. La prière sans cesse rajeunit la rencontre. Gardes moi Ami, aussi longtemps que dure la nuit, et toi mon ami vient à mon secours. Jésus te donne de m’aimer, ne tarde pas, la nuit est longue et l’épreuve dure. Soit mon protecteur et tellement plus tu le sais.

Jésus, j’ai entendu ton cri, j’ai soif.

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