« Jean, l’un des Douze, disait à Jésus : « Maître, nous avons vu quelqu’un expulser les démons en ton nom ; nous l’en avons empêché, car il n’est pas de ceux qui nous suivent. »

Des disciples se plaignent contre une personne qui faisait le bien en expulsant les démons au nom de Jésus, mais qui n’appartenait pas à leur groupe. Ils voulaient se refermer autour d’une idée qu’eux seuls pouvaient faire le bien. Jésus élargit leur horizon car faire le bien est une ouverture. Jésus nous a tous libéré par son sang. Jean qui est le « fils du tonnerre, » le redit à Jésus. Nous nous souvenons que la mère de Jean plaidait auprès de Jésus pour qu’il soit assis à la droite ou à la gauche de Jésus dans son Royaume. Nous retrouvons les limites de la nature humaine. Jésus parlera de la coupe à boire aux fils de Zébédée. Jean sera à la Croix avec Jésus, il deviendra l’enfant de Marie. La parole de Dieu nous manifeste le chemin de sainteté de l’Apôtre Jean. Quand nous entendons maintenant l’Évangile, les lettres, ou l’Apocalypse de Jean, nous nous rendons compte du chemin parcouru par cet homme étonnant. Si nous sommes fidèles à la grâce, Dieu fera de nous des saints comme il l’a fait avec Jean. La gloire de Dieu fait son œuvre en nous, elle nous donne de devenir ce que nous sommes.
« Jésus répondit : « Ne l’en empêchez pas, car celui qui fait un miracle en mon nom ne peut pas, aussitôt après, mal parler de moi ; C"est une belle route vers la paix que Jésus nous ouvre. Si chacun de nous fait sa part de bien à l’égard des autres, nous nous rencontrons en faisant le bien. Nous construisons ainsi la culture de la rencontre dont nous en avons tellement besoin. Faire le bien est un lieu de rencontre. C’est sur ce chemin de vie que Jésus parle à notre cœur. Faire le bien est l’identité que notre Père a donnée à chacun de nous, faits à son image et à sa ressemblance. Jésus fait toujours le bien. En suivant Jésus, nous réalisons notre chemin de vie avec nos imperfections, et avec notre bonne volonté nous bâtissons le Royaume. Si le chemin devient difficile, il me faut laisser Dieu me former et faire ce que Dieu veut. Comme dans le désert, il me faut perdre mes repères pour m’abandonner à Dieu en laissant sa main pleine de douceur me façonner.
« celui qui n’est pas contre nous est pour nous. » C’est dans l’espérance que nous réaliserons notre propre chemin de vie avec Jésus. Nous n’avons pas à édifier notre sainteté, c’est Dieu qui en est le maître d’œuvre. Il nous suffit simplement de nous laisser faire et de coopérer avec la grâce de Dieu. Si nous voulons correspondre à l’œuvre de Dieu, il nous faut accepter ce que nous sommes, être malléable dans les mains de Dieu. Découvrir le commandement que nous avons tous reçu : « faire le bien, et éviter le mal. » Nous travaillons de manière à nous rencontrer en faisant le bien. Parlez au nom de Jésus, c’est lui appartenir ! L’aimer, c’est aimer la vie et se recevoir de Dieu avec une confiance infinie car il réalise en nous son œuvre d’amour infini. Demeurer dans le quotidien avec lui, c’est ne pas le quitter. Jésus nous a manifesté un chemin de vie ! Ce n’était pas le chemin de vie dont nous avions rêvé, mais il est bien plus merveilleux encore.