Jeudi de la 7e semaine, année impaire

« Quiconque vous donnera à boire un verre d’eau, en vérité, je vous le dis, il ne perdra pas sa récompense, dit Jésus. »
Mercredi 26 février 2025 — Dernier ajout mercredi 27 février 2019

Si 5, 1-8 Ps 1 Mc 9, 41-50

  • Le jeudi 27 février 2025 iCal
    semaine 7 : Jeudi de la 7e semaine, année impaire

« Mais si quelqu’un doit scandaliser l’un de ces petits qui croient, il serait mieux pour lui de se voir passer autour du cou une de ces meules que tournent les ânes et d’être jeté à la mer. »

« Quiconque vous donnera à boire un verre d’eau, à cause de mon Nom, en vérité, je vous le dis, il ne perdra pas sa récompense, dit Jésus. » Nous devrons rendre compte de nos actions qui peuvent faire du bien ou du mal. Il nous fait comprendre qu’il y a deux regards dans notre vie. Ces regards manifestent la manière dont nous entrons en relations avec nos frères et avec Dieu. Il nous faut rompre avec tout ce qui fait du mal et ne pas nous laisser entraîner par un instinct de violence. Mettre un obstacle sur la route de l’un de nos frères, c’est devenir une occasion de chute pour Jésus lui-même qui se reconnait dans ses membres. La vie présente et la vie future sont en relation, elles préparent notre avenir. La Parole de Jésus nous réveille. « Un verre d’eau, » ce n’est vraiment pas beaucoup, et pourtant dit Jésus, c’est si important ! Voir et servir l’un de ces petits qui sont les frères de Jésus c’est atteindre le Christ en personne. Scandaliser l’un de ces petits qui croient au Nom de Jésus, c’est atteindre Jésus au cœur car il est là présent. Toute situation de douleur nous donne la possibilité de reconsidérer notre vie pour l’envisager de manière constructive.

« Et si ta main est pour toi une occasion de péché, coupe-la : mieux vaut pour toi entrer manchot dans la Vie que de t’en aller avec tes deux mains dans la géhenne, dans le feu qui ne s’éteint pas. » Et si ton pied est pour toi une occasion de péché, coupe-le : mieux vaut pour toi entrer estropié dans la Vie que d’être jeté avec tes deux pieds dans la géhenne. Et si ton œil est pour toi une occasion de péché, arrache-le : mieux vaut pour toi entrer borgne dans le Royaume de Dieu que d’être jeté avec tes deux yeux dans la géhenne où leur ver ne meurt point et où le feu ne s’éteint point. Les terribles impératifs de couper la main ou le pied, arracher l’œil, si jamais ils entraînent au mal, loin d’être un appel fanatique à l’autodestruction, sont une exigence brûlante d’enlever de notre vie toutes les occasions de pécher. Ces propos sont à recevoir avec une grande attention. Entrer dans le Royaume necessite des efforts de conversion. Pour Jésus, être « une occasion de péché, » est le pire qui puisse nous arriver. Le mal est comme la gangrène devant laquelle le médecin agit, il faut couper ce qui est atteint afin que la gangrène ne se communique pas au corps tout entier. Les blessures que nous recevons dans la vie peuvent être de puissants moyens pour nous donner de nous établir dans la Paix.

"Car tous seront salés par le feu. C’est une bonne chose que le sel ; mais si le sel devient insipide, avec quoi l’assaisonnerez-vous ? Ayez du sel en vous-mêmes et vivez en paix les uns avec les autres." La Parole de Dieu est une lumière véritable pour demeurer dans la communion avec Dieu. Elle consiste à devenir vraiment ce que nous sommes, l’enfant de Dieu. Elle contribue à faire de nous des adorateurs en esprit et en vérité. Considérer l’autre très important est la meilleure manière de nous laisser guider par l’Esprit Saint. Un coup d’œil ou un geste de la main sont des attitudes anodines qui nous font demeurer dans la présence de Jésus. Depuis que Jésus est venu dans le monde plus rien n’est banal, tout reçoit un poids d’éternité. Nous nous réfèrons au Christ Jésus pour faire le bien. L’Esprit Saint qui purifie et conserve notre vie donne le goût à toutes choses. Perdre le goût de l’Esprit, c’est perdre toute force et s’exposer à la tentation. Se laisser vivifier par le Saint Esprit, c’est trouver la paix, et communiquer ainsi au monde la saveur de Dieu. Le Saint-Esprit est ce lien qui nous fait tenir humblement auprès du Dieu qui donne la vie.

Nous demandons la grâce d’entendre la parole de Dieu pour que notre regard se fasse doux, miséricordieux, tendre et compatissant.

Vos témoignages

  • 28 février 2019 07:17

    Il vaut mieux être celui-là qui donne un peu d’eau à Celui qui a soif que d’être dans le scandale du refus d’aimer par une attitude (l’œil - la jalousie) un éloignement (le pied - le rejet) une action (la main - le geste fratricide) qui prive l’humanité de l’amour Divin.

    Jésus est animé du feu du Saint Esprit, pour sauver toute l’humanité, en vue de l’éternité. « Car tous seront salés par le feu ».

    Le sel qui conserve sa saveur et conserve la qualité alimentaire c’est Lui. En nous invitant à demeurer en son Amour Divin, il nous invite à garder la présence du Saint Esprit en nous.

    La mise en garde de Jésus, par analogie d’amputation d’un membre, dit bien la gravité de l’enjeu entre l’Esprit Saint qui nous garde collectivement et miséricordieusement pour la Vie Éternelle, et notre instinct qui ne garde que l’intégrité corporelle

    Les abus de pouvoir qui se commettent tous les jours au sein de l’humanité sont à l’origine des scandales qui nous font douter du bien fondé de la liberté d’aimer dans la vie que Dieu donne à chacun.

    Les scandales poussent au découragement collectif en fermant la porte à la Divine Miséricorde, ne laissant que la géhenne : là où le ver ne meurt pas, là où le feu ne s’éteint pas. Ces deux extrêmes illustrent les limites de l’humanité entre le remord morbide sans issue et l’Amour Pur Divin.

    Le plus grand scandale reste le rejet de la Divinité de Jésus Fils de Dieu, donnant Sa Vie en Agneau de Dieu pour ramener la Paix entre tous, Bon Berger Fidèle à sa Mission de Sauveur de toute l’humanité.

    « celui qui est un scandale, une occasion de chute, pour un seul de ces petits qui croient en moi, mieux vaudrait pour lui qu’on lui attache au cou une de ces meules que tournent les ânes, et qu’on le jette à la mer » . La sentence est sans appel ( et pourtant elle reste une hypothèse de conversion ultime : il vaudrait mieux pour lui ) par ce que le rejet de la confiance en Jésus infiniment Miséricordieux est sans issue.

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