"Comme la foule s’était rassemblée par milliers au point qu’on s’écrasait, Jésus, s’adressant d’abord à ses disciples, se mit à dire : « Méfiez-vous du levain des pharisiens, c’est-à-dire de leur hypocrisie.

Tout ce qui est couvert d’un voile sera dévoilé, tout ce qui est caché sera connu. Aussi tout ce que vous aurez dit dans les ténèbres sera entendu en pleine lumière, ce que vous aurez dit à l’oreille dans le fond de la maison sera proclamé sur les toits. Le levain de Jésus dans la pate humaine, c’est son amour manifesté dans la chair qui se donne à nous. Nous veillons à ne prononcer que des paroles qui construisent et qui font du bien à ceux qui les entendent. Nous ne voulons pas entraver l’action de l’Esprit Saint. Il est Lien divin qui unit l’humanité. Nous ne le contristons pas, car il qui nous a marqués de son sceau. En nous pardonnant mutuellement, nous ne voulons laisser subsister entre nous que des réflexes de bonté et de compassion. Alors que Jésus s’est livré entre nos mains, il prend le pain, il prend le vin et il en fait un repas de noces ! Il nous a aimés jusque là : « Ayant aimé les siens qui étaient dans le monde, il les aima jusqu’au bout ». Envers et contre tout, quelque soit l’opposition qui lui est manifestée, Jésus aime, sa parole est une parole d’amour. Il lui faut un grand courage pour dire la Parole, quand elle n’est ni comprise ni reçue. Jésus dit dans les béatitudes : -Heureux -vous. Il soutient l’espérance des petits et des pauvres, de ceux qui sont blessés. Jésus guérit les meurtrissures et les blessures de l’humanité !
"Je vous le dis, à vous mes amis : Ne craignez pas ceux qui tuent le corps, et après cela ne peuvent rien faire de plus. Je vais vous montrer qui vous devez craindre : craignez celui qui, après avoir tué, a le pouvoir d’envoyer dans la géhenne. Oui, je vous le dis : c’est celui-là que vous devez craindre. Nous choisissons de marcher sur le chemin de l’amour de Jésus, nous nous livrons tout entier au service de nos frères pour reproduire sa vie. Le souci attentif de la vie fraternelle nous donne de nous approcher du Dieu vivant dans la charité. Dieu est amour, c’est l’amour fraternel qui fait de nous un sacrifice d’agréable odeur en l’honneur du Dieu qui nous aime. Nous nous présentons à lui et aux autres en toute vérité de cœur. L’amour du Père nous enveloppe constamment. Notre demeure est son cœur qui nous donne la vie. La tendresse de Dieu est le dernier mot de Jésus dans l’Évangile, elle est le point d’appui de notre confiance. Jésus nous offre chaque jour son Corps et son Sang, et son Esprit Saint est sans cesse à l’œuvre dans notre vie pour nous recréer à son image.
"Est-ce que l’on ne vend pas cinq moineaux pour deux sous ? Or pas un seul n’est oublié au regard de Dieu. À plus forte raison les cheveux de votre tête sont tous comptés. Soyez sans crainte : vous valez plus qu’une multitude de moineaux. Notre vie toute simple et toute livrée devient transparente à ceux qui nous entourent. Nous n’avons pas peur de la lumière en marchant dans la vérité de l’amour. C’est le Dieu de bonté qui nous enseigne, il nous veut limpide et il nous donne la joie d’être vrai devant Lui et devant les hommes. Face à son amour totalement gratuit qui nous a choisis, notre réponse est un « Oui » à la participation à son œuvre. Il nous suffit de contempler l’œuvre de Dieu. Nous puisons à la source des trésors de son cœur de Dieu. Jésus veut nous inonder de son amour infini, il nous faut y croire et laisser Dieu passer devant nous. En lui nous trouvons la vie et le salut. Nous croyons que nous sommes le fruit de la bonté du cœur de Dieu. Jésus nous redit le mystère de notre Père dont l’amour est infini.