« Quel malheur pour vous, parce que vous bâtissez les tombeaux des prophètes, alors que vos pères les ont tués. »

Ainsi vous témoignez que vous approuvez les actes de vos pères, puisque eux-mêmes ont tué les prophètes, et vous, vous bâtissez leurs tombeaux. Nous demandons la grâce de comprendre la colère de Jésus. Il veut ouvrir le cœur endurci des Pharisiens. Ils ont refusé leur confiance en Dieu pour écouter le menteur. La beauté de la plénitude de Jésus, c’est d’être doux avec ceux qui s’ouvrent à lui. Ils savent dénoncer l’arrogance des hommes qui ferment leur cœur à l’invitation d’amour que Dieu leur fait. Jésus combat le grand mal de l’hypocrisie, il a déjà dit des pharisiens : "Méfiez-vous : ils disent, mais ne font pas." Nous sommes pécheurs depuis la faute d’Eve et d’Adam à l’origine de l’humanité. Devant le mensonge des faux religieux, notre "non" doit être net. Avec Jésus nous sommes dans le « Geste » créateur et sauveur de Dieu. Il nous sauve dans la surabondance de son amour. C’est son amour infini qui nous fait naître et nous levons les yeux vers notre Père des cieux avec une immense confiance.
"C’est pourquoi la Sagesse de Dieu elle-même a dit : Je leur enverrai des prophètes et des apôtres ; parmi eux, ils en tueront et en persécuteront. Ainsi cette génération devra rendre compte du sang de tous les prophètes qui a été versé depuis la fondation du monde, depuis le sang d’Abel jusqu’au sang de Zacharie, qui a péri entre l’autel et le sanctuaire. Oui, je vous le déclare : on en demandera compte à cette génération. Nous sommes profondément touchés par l’enseignement de Jésus, par son action et son exhortation à la générosité. Dans sa surabondante tendresse, Dieu prend sur lui notre misère. Que Jésus nous donne l’ardeur de son cœur. L’Esprit Saint nous enseigne et nous soutient dans notre marche vers la sainteté. Si nous jugeons et condamnons les prophètes aujourd’hui, nous nous jugeons nous-mêmes en les mettant à mort ! Il n’y a qu’une seule mesure pour Dieu, c’est la surabondance de son amour. Nous sommes servi par la mesure avec laquelle nous mesurons. En Jésus, nous sommes libérés car nous ne nous ne pouvons pas nous sauver par nous-mêmes, nous reconnaissons que l’action de Dieu est nécessaire.
"Quel malheur pour vous, docteurs de la Loi, parce que vous avez enlevé la clé de la connaissance ; vous-mêmes n’êtes pas entrés, et ceux qui voulaient entrer, vous les en avez empêchés. » Quand Jésus fut sorti de la maison, les scribes et les pharisiens commencèrent à s’acharner contre lui et à le harceler de questions ; ils lui tendaient des pièges pour traquer la moindre de ses paroles. Jésus veut simplement ouvrir les yeux des docteurs de la Loi afin qu’ils entrent dans l’infini de l’amour de Dieu qui nous sauve. Ayant compris de quel amour nous sommes aimés, nous sommes sauvés. Nous sommes, avec Jésus, responsables pour notre famille et pour notre prochain. Nous voulons participer à son œuvre de salut pour l’humanité. Cet appel vient de lui qui nous demande de faire tout ce que nous pouvons à sa suite, dans le temps que nous avons sur terre, pour le servir. Notre amour pour Jésus doit être vivant. Nous pouvons nous aimer les uns les autres à l’infini, avec cet amour qui vient de Dieu, et que personne ne peut arrêter.