En réponse au message :
6e dimanche du temps ordinaire, année C
Les béatitudes s’adressent à une foule disparate (une multitude) qui a suivi Jesus.
Jesus redescend de la montagne vers cette foule, avec ses premiers disciples appelés, « les Douze ».
Une communauté s’est formée au sens propre et au sens figuré autour de Jesus qui désire instruire tant la foule que les disciples, en donnant à chacun ce qui va l’aider à aller plus loin par Lui, avec Lui et en Lui.
Pour éclairer la foule qui cherche à toucher Jesus, comme on cherche un protecteur rassurant, ou un guérisseur thaumaturge, Jesus ouvre des perspectives de Bonheur pour chacune des misères et grands malheurs de notre Humanité.
Mais Jesus est aussi le Témoin Immédiat de ce Bonheur pour ceux qui se laissent saisir par la grâce Divine, comme les premiers disciples appelés pour le suivre en "communion de corps, d’âme et d’esprit".
Marie et Joseph demeurent les premiers chrétiens de l’histoire, en acceptant le Mystère et la Présence Divine du Seigneur - [Dieu avec nous : l’Emmanuel] Dieu qui donne la Grâce Surabondante de l’Esprit Saint, et la vie ininterrompue à tout le Peuple.
Jesus appelle chacun à se décentrer de lui même, pour venir trouver le sens et l’accomplissement de la vie humaine, par Lui, avec Lui et en Lui.
Par Lui humainement nous sommes réconfortés et éclairés sur le sens de la vie avec des joies et des peines.
Avec Lui nous découvrons le mystère de la vie humaine et le mystère la Vie Divine, mais aussi et le témoignage authentique de Celui qui nous fait passer d’un monde humain périssable à une Vie Divine Éternelle.
En Lui nous demeurons dans la grâce du bien aimé, force vive de l’Esprit Saint qui atteste à notre esprit humain l’Amour Infini que Jesus révèle pour chacun et l’appel à contribuer au déploiement de cette Grâce surabondante, Joie de l’Esprit Saint, qui veille au bien commun, pour le Bonheur de tous.
Le partage de l’abondance des dons entre les êtres dont l’existence et la Vie sont issues de l’Esprit Saint, emplit tout l’univers des Saints, tandis que la possession des richesses materielles du monde païen, totalement fermée à l’Amour Divin, se heurte à l’aridité fatale d’un épuisement inexorable…