"Quelques jours plus tard, Jésus revint à Capharnaüm, et l’on apprit qu’il était à la maison. Tant de monde s’y rassembla qu’il n’y avait plus de place, pas même devant la porte, et il leur annonçait la Parole.
Notre-Dame de Pontmain est le vocable sous lequel est appelée la Vierge Marie à l’occasion d’une apparition qui est survenue le 17 janvier 1871 dans le petit village de Pontmain, en Mayenne. L’apparition de Notre-Dame de Pontmain est reconnue par l’Église catholique l’année suivante, après enquête canonique. Arrivent des gens qui lui amènent un paralysé, porté par quatre hommes. Comme ils ne peuvent l’approcher à cause de la foule, ils découvrent le toit au-dessus de lui, ils font une ouverture, et descendent le brancard sur lequel était couché le paralysé. Voyant leur foi, Jésus dit au paralysé : « Mon enfant, tes péchés sont pardonnés. » A Capharnaüm, Jésus se tient à la maison. La foule se presse pour l’écouter, elle est si nombreuse que la porte de la maison en est obstruée. Jésus est venu, il partage notre vie, il n’accepte pas que la mort domine sur nous. S’il a pris un corps de la Vierge Marie, c’est pour nous rejoindre et nous libérer de toutes nos entraves. Quatre hommes portent un paralysé, ils font une ouverture sur le toit. Ce passage s’explique par la construction de l’époque, un trou pouvait être facilement creusé. Jésus déclare au paralysé qui arrive devant lui : « Tes péchés sont pardonnés. » La paix dans notre monde règne quand Dieu pardonne et quand les hommes se pardonnent entre eux. Sans pardon reçu et donné, notre monde devient un monde de haine, de rancune, de vengeance, de mépris, d’orgueil, de torture et de guerre. Jésus offre un pardon efficace, un pardon qui recrée, qui donne un cœur nouveau, une vie nouvelle. Découvrant les blessures qui sont en nous et qui arrivent jusqu’à lui, il les guérit. C’est par son Corps livré qu’il nous sauve de tout mal.
"Or, il y avait quelques scribes, assis là, qui raisonnaient en eux-mêmes : « Pourquoi celui-là parle-t-il ainsi ? Il blasphème. Qui donc peut pardonner les péchés, sinon Dieu seul ? » Percevant aussitôt dans son esprit les raisonnements qu’ils se faisaient, Jésus leur dit : « Pourquoi tenez-vous de tels raisonnements ? Qu’est-ce qui est le plus facile ? Dire à ce paralysé : “Tes péchés sont pardonnés”, ou bien lui dire : “Lève-toi, prends ton brancard et marche” ? Notre-Dame de Pontmain a été fondé en 1884 aux abords de la rivière du Lièvre, date à laquelle est construite la première chapelle. Jésus nous sauve, et déjà sa Croix se profile à l’horizon. L’attente de cet homme est comblée bien au-delà de ses espérances. Jésus dépasse toujours toutes nos attentes. Quand nous avons la foi et que nous lui demandons d’agir, nous sommes témoins des merveilles qu’il réalise chez nous. Jésus démasque les pensées de ses adversaires. Intérieurement, les scribe, accusent Jésus : « Il blasphème, » seul Dieu a le pouvoir de pardonner les péchés des hommes. Il est plus facile en effet de prononcer une parole d’ordre spirituel, que de rendre la marche à un paralysé. Nous aussi, nous lui amenons celles et ceux que nous avons rencontrés et qui sont souffrants. Dans notre cœur, nous apportons aussi à Jésus tous ceux et celles qui sont désorientés, qui sont défigurés et qui sont malmenés. Il est le Sauveur universel qui se présente à nous avec la puissance de l’Amour infini de Dieu. Il donnera sa vie sur la Croix pour nous sauver.
« Eh bien ! Pour que vous sachiez que le Fils de l’homme a autorité pour pardonner les péchés sur la terre, Jésus s’adressa au paralysé, je te le dis, lève-toi, prends ton brancard, et rentre dans ta maison. » Il se leva, prit aussitôt son brancard, et sortit devant tout le monde. Tous étaient frappés de stupeur et rendaient gloire à Dieu, en disant : « Nous n’avons jamais rien vu de pareil. » Jésus va de merveilles en merveilles : "Lève toi, dit-il au paralytique, prends ton brancard et rentre chez toi." L’homme se lève, prend aussitôt son brancard et sort devant tout le monde. Le pardon est la réalité la plus sublime de l’amour. Il permet de mieux respirer, de repartir à neuf et de vivre en paix avec soi et avec les autres. C’est l’oxygène de l’amour. Le pardon de Jésus est une « restauration » complète. « Mon enfant » dit-il, cette expression indique que Dieu l’accueille dans sa maison. Jésus l’invite à « prendre son brancard et à rentrer chez-lui, » dans son village, dans sa famille qui l’avaient probablement mis à part à cause de son infirmité. Quand nous participons à l’Eucharistie, nous apportons à Jésus toute la détresse humaine, comme au temps ou il était avec nous.