En réponse au message :
Jeudi de la 5e semaine, année impaire
« Il n’est pas bon que l’homme soit seul. Je vais lui faire une aide qui lui correspondra. »
La femme qui implore Jésus de délivrer sa fille ressemble à l’humanité en mal d’amour. L’insistance et l’espérance nous déplace opportunément vers des rencontres, des face à face et des horizons inhabituels.
Jésus est exilé en terre païenne, quand son peuple le rejette pour des raisons de pur formalisme et de tradition archaïque. Et c’est là, que cette femme qui cherche à vaincre tous les préjugés la rejoint.
Mais où est donc l’homme capable d’aimer cette folle, où est donc le père de cet enfant qui a perdu la raison ? Où sont les disciples d’un amour bienveillant pour les causes désespérées ?
Jésus par ta parole divine tu viens remettre les personnes dans leur bon sens et dans la vérité de leur amour propre. Ta parole aimante épouse à ce point nos misères que chacun peut y puiser la bienveillance qui le délivre de la folie du renoncement, quand il s’agit tout simplement d’aimer.
Merci de ta tendresse pour les exilés de l’amour.