La femme prise en flagrant délit d’adultère est réduite à l’objet d’un piège que l’on tend à Jésus dans le temple pour l’accuser de s’écarter de la Loi (Divine) transmise par Moïse au Hébreux, et qui constitue le peuple Juif dans sa différence face aux mœurs des païens polythéistes…et polygames.

L’amour de la vie humaine est pourtant une valeur essentielle que Jésus considère bien mieux que les spécialistes de l’écriture biblique (scribes) et de la réthorique rabbinique (pharisiens) qui n’ont retenu que la lapidation comme remède au manque d’amour.

Jésus nous donne le discernement de l’Esprit Saint, comme Salomon tranchait avec vigueur en faveur de la maternité contre l’imposture de la femme jalouse.

C’est toute notre humanité qui est prise en flagrant délit d’infidélité quand Jésus est mis en demeure de trancher entre la victime et ses accusateurs.

Les humains qui ne cherchent pas la justice, (comme les anciens corrompu qui ont fait condamnée Suzanne, sauvée heureusement par Daniel) sont déjà « hors du véritable amour » dans un stratagème issu de leur jalousie pour exiger une mise à mort.

En révélant l’Amour Divin qui préfère la fécondité de la miséricorde à la stérilité de la vengeance, Jésus s’adresse à toute l’humanité « tentée » de s’approprier une « suprématie définitive » au dépend les uns des autres, alors qu’elle demeure dans l’inconstance de l’amour mutuel.

"Si je traverse les ravins de la mort, je ne crains aucun mal, car tu es avec moi : ton bâton me guide et me rassure."

Notre humanité à besoin de l’assistance de l’Esprit Saint pour la faire vivre, pour discerner les préjugés et pour traverser les épreuves de l’humanité défaillante,… et c’est ce qui nous réjouit effectivement et constamment,…quand nous suivons Jesus, pour vivre à son école.

« Tu nous as fait pour Toi et notre cœur est sans repos jusqu’à ce qu’il repose en Toi. » (St Augustin)