En réponse au message :
Jeudi de la 2e semaine de Carême
Une richesse à la portée de toutes les bourses, mais avec un cœur ouvert aux autres, c’est le trésor de l’Amour Divin gratuit révélé en Jésus-Christ.
L’humanité a tendance à s’enrichir et spéculer sur une accumulation de richesses par son intelligence qui lui fait entrevoir la totalité à partir d’un commencement.
L’évangile du mauvais riche et du pauvre Lazare déstabilise cette logique, à juste titre, en restituant la vie humaine non pas dans la proximité de celui qui s’enferme dans son égocentrisme ; mais dans l’accueil de celui qui attend la Miséricorde Divine pour le combler de Joie et de Bonheur sans fin.
Cet évangile toujours râpeux au premier abord, parce que nous préférons l’aisance à la misère, se révèle au fond plus bénéfique que critique en ressuscitant des personnages « oubliés » comme Abraham, Lazare et « l’homme satisfait de sa vie » avant que l’échéance de la mort commune à tous les humains ne vienne renverser la situation.
Dans la lecture courante on risque de passer trop vite sur « les anges emportèrent Lazare auprès d’Abraham. » Abraham représente le premier homme qui a crut que la Vie est un don de Dieu « avant tout » et les anges « les serviteurs de Dieu » au delà de la condition humaine.
Heureux est l’homme qui met sa foi dans le Seigneur (et non pas dans un pauvre mortel) Jésus-Christ nous donne ce que nous ne pouvons obtenir de la condition humaine : avoir part à l’Esprit Saint qui fait de nous des enfants de Dieu, assurés de Sa Miséricorde.
Voilà un motif de réjouissance que rien ne peut nous arracher.
Saint Paul nous le dit - J’en ai la certitude : ni la mort ni la vie, ni les esprits ni les puissances, ni le présent ni l’avenir, ni les astres, ni les cieux, ni les abîmes, ni aucune autre créature, rien ne pourra nous séparer de l’amour de Dieu qui est en Jésus Christ notre Seigneur.