"Jésus dit : « De ce que vous contemplez, viendront des jours où il ne restera pas pierre sur pierre : tout sera jeté bas. »

Jésus est étonnant de vérité. Il n’est pas le démagogue promettant de belles choses que nous ne verrons jamais, il est réaliste. Il sait nous dire que notre chemin ne sera pas toujours facile. L’humanité accumule violence sur violence, désastre sur désastre, elle est capable de se saborder. Comme Jésus en sa crucifixion, sa flagellation et son couronnement d’épines, nous sommes touchés par le « mystère d’iniquité. » Marie, au pied de la croix, est témoin du calvaire pour toute l’humanité. S’il nous arrive d’y participer, ce calvaire est vécu dans le Christ. Jésus a tout porté sur lui. En lui, ce chemin est toujours accompagné d’amour, de douceur et de tendresse. Dans les pires évènements de nos vies, nous prenons conscience de la vérité de cette parole : « On se dressera nation contre nation, des faits terrifiants surviendront. » Constamment arrivent ces événements dans le monde et dans l’Eglise. Il y a des épidémies, des tremblements de terre, des déferlements de haine et les fondements de la terre eux-mêmes en sont bousculés !
Ils l’interrogèrent alors en disant : « Maître, quand donc cela aura-t-il lieu, et quel sera le signe que cela est sur le point d’arriver ? » Jésus dit : « Prenez garde de vous laisser abuser, car il en viendra beaucoup sous mon nom, qui diront : « C’est moi ! » et le temps est tout proche. N’allez pas à leur suite. » Ainsi nous nous tenons vigilants pour le retour du Christ, en célébrant le mystère de la Pâque pour tout l’univers. En Église nous sommes tous solidaires les uns des autres. Les dons du Saint Esprit nous sont donnés pour que nous soyons attentifs au Roi du monde. Nous attendons la fin du monde. Elle n’est pas seulement personnelle pour ceux qui opèrent leur Pâque, mais elle est pour tout l’univers. Le soleil de justice, Jésus, se lèvera et apportera la guérison dans le rayonnement de sa tendresse et de sa miséricorde.
"Lorsque vous entendrez parler de guerres et de désordres, ne vous effrayez pas ; car il faut que cela arrive d’abord, mais ce ne sera pas de sitôt la fin. » La liberté de choix laissée à l’humanité apparaît dans ce temps de recul. C’est pour que nous veillions et que nous priions pour nous trouver dans le Christ. La décision d’aimer est une décision toute intérieure et toute personnelle en lien avec le Saint-Esprit. Nous supplions sans cesse pour toute l’humanité afin que Dieu nous vienne en aide. Notre vigilance est l’amour avec lequel nous accomplissons dans le quotidien des œuvres de lumière et de justice. Cet amour est notre sécurité car tout ce qui ne sera pas trouvé dans l’amour disparaîtra. Jésus nous donne un signe : La Vierge Marie dans le mystère de son Assomption. En corps et en âme, elle est avec le Roi de gloire, attendant que nous les rejoignions. C’est un choix offert pour l’humanité, l’Assomption de la Vierge Marie, de celle qui n’en finit pas d’aimer dans une grande intégrité, est transportée au ciel. Il y va de notre responsabilité, de notre prière et de notre choix, pas seulement pour nous-mêmes, mais pour toute l’humanité que nous aimons.