Mardi de la 14e semaine, année paire

« La moisson est abondante, les ouvriers sont peu nombreux ! Priez donc le maître de la moisson. »
Lundi 1er juillet 2024 — Dernier ajout lundi 6 juillet 2020

Os. 8, 4…13 Ps.113 Mt. 9, 32-38

  • Le mardi 9 juillet 2024 iCal
    semaine 14 : Mardi de la 14e semaine, année paire

"Comme ils s’en allaient, on lui amena un démoniaque muet. Le démon chassé, le muet parla.

Et les foules, étonnées, disaient : Jamais rien de semblable ne s’est vu en Israël. Mais les pharisiens disaient : C’est par le prince des démons qu’il chasse les démons !" Jésus parcourait les villes et les villages, enseignant dans leurs synagogues, proclamant la Bonne Nouvelle du Royaume. Jésus veut le bonheur de l’homme qu’il cherche sans relâche et de tout son cœur. Un combat se livre en chacun de nous et les Pharisiens choisissent de vivre avec le menteur plutôt qu’avec Jésus. Dans nos combats, avec nos faiblesses et nos tentations, nous nous rendons compte que nous sommes confrontés aux mêmes choix qu’au temps de Jésus. La Bonne Nouvelle, c’est cet Amour nouveau qui est arrivé jusqu’à nous ! Jésus est l’homme "guérissant toute maladie et toute infirmité" ! C’est merveilleux de découvrir le cœur de Jésus qui annonce l’amour infini du Père. Cet amour du Père nous donne le cœur de Jésus qui délivre tous les souffrants. « Voyant les foules ! » Le regard de Jésus s’étend à l’infini car les foules sont fatiguées, abattues.

"Jésus parcourait toutes les villes et les villages, il enseignait dans leurs synagogues, proclamait la bonne nouvelle du Règne et guérissait toute maladie et toute infirmité. A la vue des foules, il fut ému, car elles étaient lassées et abattues, comme des moutons qui n’ont pas de berger." Jésus peut rassasier la faim de Dieu des hommes en dépit de leurs misères, de leurs souffrances, de leur indifférence. Les hommes qui sont éloignés de Dieu en ont encore plus besoin. Le regard de Jésus n’est pas un regard extérieur de critique, un discours moralisant, c’est un regard de tendresse, de miséricorde, de compassion. « Voyant les foules ! » Nous pourrions penser que Jésus va envoyer immédiatement ses disciples en mission leur disant : "Allez ! " Non, Jésus dit : "La moisson est abondante, les ouvriers sont peu nombreux ! Priez donc le maître de la moisson." Le cœur blessé de Jésus s’exprime ainsi devant la blessure de son peuple. Le Prophète Osée l’a annoncé dans la première lecture : Son peuple ne sait plus reconnaître Dieu, ni même les choses de Dieu ! Quand il l’a reconnu et qu’il veut marcher sur le chemin de Dieu, très vite ce chemin se perverti. Dans son cœur, ils offrent des sacrifices pour me plaire, dit Dieu mais ce qu’ils ont donné d’une main, ils l’ont récupéré de l’autre main ! Or Dieu est là, attendant que nous revenions à lui.

"La moisson est abondante, les ouvriers sont peu nombreux , Priez donc le maître de la moisson. » ! Les vrais ouvriers sont peu nombreux. Le regard de Jésus est un regard de compassion, de tendresse et de miséricorde ! Jésus voit mon cœur, il me propose de prêter main forte à la moisson par la prière. Nous demandons de regarder avec les yeux du Christ tellement de personnes qui sont prêtes à tomber dans ses bras si seulement quelqu’un les attirait. C’est le Père, le Fils et le Saint-Esprit qui œuvrent au salut du monde. Dieu veut s’adjoindre des ouvriers. Marie est la première ouvrière qui croit que Dieu peut venir prendre corps au milieu de nous. Elle aime Jésus qui lui est donné dans l’Esprit Saint. C’est ainsi que commence le salut du monde. A la Croix, dans le regard de la Vierge Marie qui est tout près de Jésus, il n’y a que compassion ! Dans sa grande douleur, elle regarde vers le Père car Jésus est vraiment l’homme des douleurs. Aujourd’hui, quand Marie regarde un souffrants de l’humanité, c’est son Enfant qu’elle y découvre, d’une manière vraiment mystérieuse. C’est vraiment le regard caché du Père qui regarde chacun de ses enfants pour le sortir de la misère, de la détresse. Coopérer à l’œuvre de sanctification du monde, c’est demeurer dans ce regard d’amour, c’est d’abord une présence. Demeurer ainsi en Dieu, laisser Dieu demeurer en nous de cette manière est bien difficile pour nous : « Priez donc le maître de la moisson ».

Nous demandons la grâce de demeurer dans l’amour de Dieu, qui fait jaillir les sources d’eaux vives en nous.

Vos témoignages

  • pierre 7 juillet 2020 10:20

    "La moisson est abondante, les ouvriers sont peu nombreux , Priez donc le maître de la moisson. » !

    L’amour Divin est tel que Lui seul peut engendrer l’amour sans rien perdre.

    Jésus qui est l’Amour Divin parmi les hommes demande que ses disciples intercèdent en priant, pour multiplier les ouvriers dans l’Esprit Saint, au profit de l’humanité qui est formée-préparée pour le recevoir : Jésus est et demeure épicentre de l’épiclèse de l’église.

    Cette prière de Jésus qui fait appel à ses disciples fait passer de la génération humaine qui reçoit la Parole de Dieu, à la coopération dans l’Esprit Saint, qui génère de nouveaux chrétiens : c’est toujours le Christ qui Christianise les chrétiens.

    "voyez la moisson est abondante" : il y a beaucoup d’humain qui attendent de passer de l’amour fécond mais périssable reçu sur la bonne terre, à l’amour offert en abondance pour l’éternité par Jésus.

    C’est Lui qui nous donne part à Sa Vie Divine, d’être bien aimé du Père et consacré dans l’Esprit Saint pour accomplir des œuvres qui sont en vérité celles de Jésus "par délégation" dans "notre vie".

    Jésus requiert notre Confiance et notre docilité à L’Esprit Saint, qui est maitre d’œuvre de l’expansion de l’Eglise, et qui rend le royaume de Dieu accessible à tous ceux qui s’en approchent.

    En nous demandant de prier le maître de la moisson, Jésus nous évite la tentation des vignerons homicides qui s’approprient la vigne et les fruits.

    Il nous invite aussi à demeurer attentif aux étapes de maturités humaines qui sont des moments privilégiés pour passer du bénéfice de la vie reçue jusqu’à l’épanouissement dans la Vie donnée librement, jusqu’au dernier moment.

    Jésus nous invite à vivre une renaissance-croissance intérieure selon l’Esprit Saint (Mystère Divin qui demeure caché au monde païen) et qui fructifiera d’autant plus qu’il répond entièrement à l’attente du Maître de la moisson : l’amour humain et l’Amour Divin unis pour toujours.

    En observant l’humanité avec l’aide de l’Esprit Saint, nous apprenons de Jésus à aimer en vérité, et selon nos facultés nous sommes guidés par l’Esprit Saint pour répondre aux nécessités de nos contemporains, là où Jésus nous appelle à œuvrer "en Son Nom et pour Sa Gloire", afin que le Règne de Dieu s’accomplisse pour tous dans l’Esprit Saint".

  • Henri 9 juillet 2018 21:08

    Merci, Père pour vos homélie centrées sur la Parole de Dieu. Un tel ressourcement qui fait du bien…

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